En vos mots 566
Au pays de Lali, dimanche rime avec En vos mots, cette catégorie que vous nourrissez avec vos histoires et vos poèmes depuis longtemps. Et chaque fois qu’il est temps de choisir une illustration, une toile, une sculpture afin de vous la proposer, c’est un plaisir et une torture, car il y en a tant que j’ai envie de soumettre à votre imagination. Mais heureusement, après un dimanche, il y en a un autre, et puis un autre, et puis un autre encore.
Aujourd’hui, c’est sur cette scène livresque de Dina Cardillo que s’est porté mon choix.
La suite vous appartient, car comme le veut l’habitude, aucun texte ne sera validé avant dimanche prochain, ce qui vous laisse le temps d’écrire sans vous presser et de lire les textes inspirés par l’illustration de dimanche dernier.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!

Tous écoutent, terrifiés, l’histoire,
Le chat, la danseuse, le lapin,
N’y aurait-il donc pas d’exutoire
Pour le héros qui est sur le point
D’être attrapé par les malfrats?
La vache et la poupée tremblent
De le voir fait comme un rat.
Aucune issue à ce qu’il semble.
Le récit finit-il comme ça?
L’horloge elle-même est suspendue
Au sort de notre petit gars
Qui court à travers les rues,
Pour tenter de sauver sa vie.
Il court et il est aux abois.
La voix de la petite fille
Martèle le rythme de ses pas.
Les récits que lit la fillette
En général finissent bien.
Mais cette fois l’affaire semble faite,
Notre héros paraît mal en point.
Soudain toutefois un bandit trébuche
Et sur lui tous tombent à la fois.
Notre ami est sorti d’embûche,
Jusqu’à la prochaine fois!
Commentaire by Anémone — 14 février 2018 @ 11:45
Il était une fois
Ou peut-être deux ou trois
Un pirate très gentil
Avec une jambe en bois
En route pour une île
Au large du Panama
La mer était si douce
Le marin suçait son pouce
En rêvant de fruits d’or
Des arbres où il pousse
Des rêves multicolores
Juteux comme les pamplemousses
Le soleil nageait dans l’eau
Pas si loin de Montijo
Et le jour s’endormait
Le pirate était amoureux
De la petite fille qui lisait
D’un air étonné et curieux
Si les rêves sont des voyages
Qu’on fait tous au fil des pages
Il faut se l’avouer quelquefois
Nos vies pleines d’images
Et tous ces « Il était une fois »
Ont la couleur de nos âges.
Commentaire by Armando — 17 février 2018 @ 6:19