Lali

11 février 2018

En vos mots 566

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

CARDILLO (Dina)

Au pays de Lali, dimanche rime avec En vos mots, cette catégorie que vous nourrissez avec vos histoires et vos poèmes depuis longtemps. Et chaque fois qu’il est temps de choisir une illustration, une toile, une sculpture afin de vous la proposer, c’est un plaisir et une torture, car il y en a tant que j’ai envie de soumettre à votre imagination. Mais heureusement, après un dimanche, il y en a un autre, et puis un autre, et puis un autre encore.

Aujourd’hui, c’est sur cette scène livresque de Dina Cardillo que s’est porté mon choix.

La suite vous appartient, car comme le veut l’habitude, aucun texte ne sera validé avant dimanche prochain, ce qui vous laisse le temps d’écrire sans vous presser et de lire les textes inspirés par l’illustration de dimanche dernier.

D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!

2 Comments »

  1. Tous écoutent, terrifiés, l’histoire,
    Le chat, la danseuse, le lapin,
    N’y aurait-il donc pas d’exutoire
    Pour le héros qui est sur le point
    D’être attrapé par les malfrats?
    La vache et la poupée tremblent
    De le voir fait comme un rat.
    Aucune issue à ce qu’il semble.
    Le récit finit-il comme ça?
    L’horloge elle-même est suspendue
    Au sort de notre petit gars
    Qui court à travers les rues,
    Pour tenter de sauver sa vie.
    Il court et il est aux abois.
    La voix de la petite fille
    Martèle le rythme de ses pas.
    Les récits que lit la fillette
    En général finissent bien.
    Mais cette fois l’affaire semble faite,
    Notre héros paraît mal en point.
    Soudain toutefois un bandit trébuche
    Et sur lui tous tombent à la fois.
    Notre ami est sorti d’embûche,
    Jusqu’à la prochaine fois!

    Commentaire by Anémone — 14 février 2018 @ 11:45

  2. Il était une fois
    Ou peut-être deux ou trois
    Un pirate très gentil
    Avec une jambe en bois
    En route pour une île
    Au large du Panama

    La mer était si douce
    Le marin suçait son pouce
    En rêvant de fruits d’or
    Des arbres où il pousse
    Des rêves multicolores
    Juteux comme les pamplemousses

    Le soleil nageait dans l’eau
    Pas si loin de Montijo
    Et le jour s’endormait
    Le pirate était amoureux
    De la petite fille qui lisait
    D’un air étonné et curieux

    Si les rêves sont des voyages
    Qu’on fait tous au fil des pages
    Il faut se l’avouer quelquefois
    Nos vies pleines d’images
    Et tous ces « Il était une fois »
    Ont la couleur de nos âges.

    Commentaire by Armando — 17 février 2018 @ 6:19

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