En vos mots 565
Une pause repas-lecture avec une vue sur le Golden Gate, n’est-ce pas tentant? C’est ce que je vous propose par l’entremise de cette illustration signée Brittney Lee. Libre à vous de faire vivre cette scène en vos mots, à votre manière, en vers ou pas. Comme il vous plaira.
Ce n’est que dimanche prochain que les commentaires seront validés en bloc, ce qui vous laisse suffisamment de temps pour écrire une histoire à la hauteur de votre imagination, que nous nous ferons un plaisir de lire.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!

On incrimine les i-phones,
Mais bien avant le téléphone,
Les couples au lit ou à table,
S’ils ne connaissaient pas le portable,
Etaient plongés tout un chacun
Dans un journal ou un bouquin.
Cela ne gâchait pas la relation
Ni n’empêchait les positions
D’être complices, tendres ou lascives.
Une lecture attentive
Pouvait très bien s’accommoder
D’un échange ponctuel d’idées.
Finalement, on partageait
Le même occupation, et la proximité,
La même passion pour l’écrit.
Alors pourquoi faut-il maintenant que l’on s’écrie
« A bas écrans et cellulaires »?
La perte, s’il y en a une, serait plutôt toute littéraire.
Mais justement, le manque est là.
C’est ce partage que nous n’avons pas
Donc j’avouerai que tout compte fait,
Quand je suis avec l’être aimé,
Il m’apparaît comme tout à fait sûr
Que je préfère la lecture!
Commentaire by Anémone — 4 février 2018 @ 11:22
Dans leur monde d’habitudes
Où la vie suit son destin
Chacun sa vie, sa lassitude
Tout en rêvant que demain…
Demain l’amour ou autre chose
Un jeune homme entreprenant
Lui offrira de belles roses
En lui murmurant ses sentiments
Il ne pense pas mieux
Des expériences nouvelles
Il a connu des jours heureux
Les jeunes filles sont si belles
Un amant ou bien une maitresse
Pour un peu plus d’existence
Pour quelques soupirs d’ivresse
Juste avant le grand silence
Dans leur quotidien d’assuétude
Où il ne se passe jamais rien
On meuble sa triste solitude
Tout en rêvant que demain…
Commentaire by Armando — 11 février 2018 @ 4:42
C’est un brunch. Un brunch à San Francisco.
S’il n’y a pas de maison bleue, il y a de l’eau bleue. Après un brunch, ou pendant le repas, il me semble qu’on a le temps. Le temps d’ouvrir le Post. Le temps de regarder son smartphone, en sirotant café, thé, jus de fruits.
En pelant une pomme, une banane, une mandarine, une hirondelle. Mais non, je me trompe, l’hirondelle vole dans le ciel bleu. La dame est poète, son e-phone pourrait bien lui servir à lire de la poésie.
Les croissants à la française étaient délicieux. Au sucre, à la crème, à la confiture. Le gâteau Pepperidge Farm aussi. Le glaçage était parfait. Et que dire des oeufs brouillés? De la salade endives, raisins, noix, fromage de chèvre? C’était un moment parfait, avec des dattes, des fruits secs, de la conversation…
Alors, maintenant, chacun revient un peu à son domaine.
Le Post est grave et léger aujourd’hui.
On y parle des problèmes du monde…
Et même de l’ouverture des Jeux Olympiques d’hiver,
en Corée du Sud…
Commentaire by Pivoine — 11 février 2018 @ 13:10