Lali

26 novembre 2017

En vos mots 555

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

HARLAMOFF (Alexei Alexeievich) - 5

En ce dimanche, à l’occasion de ce nouvel En vos mots, je vous propose une scène livresque peinte par Alexei Harlamoff, qui me semble ouverte à bien des possibilités puisque vous pouvez vous intéresser à la scène elle-même, vous glisser dans la peau de la lectrice ou du peintre, ou même des deux. À vous de décider de l’angle qui vous sied. Il n’y a pas de règles au pays de Lali, sinon celle-ci : aucun commentaire ne sera validé avant l’accrochage d’une nouvelle toile, dans une semaine.

Cela vous donne donc sept jours pour examiner la scène sous toutes ses coutures et nous concocter un texte à la hauteur de votre imagination. D’ici là, n’oubliez pas de lire les textes déposés sur la scène de dimanche dernier, et à les commenter si le cœur vous en dit. Juste pour le plaisir.

Et surtout, bon dimanche et bonne semaine à tous!

3 commentaires »

  1. Lire, elle le voudrait bien,
    Mais il l’observe qui tourne les pages.
    Cela l’empêche de se concentrer.
    Lire, cela lui plairait bien,
    Oui mais alors un autre ouvrage.
    Pour la pose, il lui a donné
    Un livre qui ne lui plaît guère.
    Et elle a froid dans cet atelier.
    Elle aspire à une fourrure,
    A une couverture, à du chauffage.
    Pourquoi donc ce déshabillé?
    Elle aurait tout aussi bien posé
    Croquant une orange.
    Car elle a soif et elle a faim.
    Lire, elle aurait vraiment bien aimé,
    Mais chez elle, au chaud, avec un bon thé.
    Lire, elle le pourra peut-être,
    Dans sa chambre ce soir enfin, où se reposer,
    Seule et loin de tous les regards,
    Quand la pose sera terminée.

    Comment by Anémone — 26 novembre 2017 @ 12:50

  2. J’aimerais tant pouvoir t’écrire
    Mais mes mots sont parcimonieux
    Et je ne sais pas comment te dire
    Que je me sens seul mais heureux

    Je guette la naissance du jour
    Sans rien attendre pourtant
    Et je regarde tout autour
    Émerveillé comme un enfant

    La nuit noire enfante l’orange
    Et le ciel semble hésiter beaucoup
    Avec douceur tout se mélange
    Puis le soleil jaillit de partout

    Je ne suis plus que mon regard
    Effacés mes doutes et mes pensées
    Plus d’angoisses ni plus d’espoirs
    Je me sens si seul et si apaisé

    La sérénité me rend discret
    Je n’ai qu’un présent sans avenir
    Loin de moi la mer des regrets
    Je n’ai plus besoin de mentir

    Et quelquefois dans mes pensées
    L’esquisse fragile de ton sourire
    Me rappelle de ne pas oublier
    Les mots que je voudrais te dire.

    Comment by Armando — 3 décembre 2017 @ 3:43

  3. Elle est plutôt dévêtue comme une fille de maison close. Un « Pénitencier » …..

    Est-ce qu’elle lit ou est-ce qu’elle doit faire semblant de lire ?

    Comment by Pivoine — 6 décembre 2017 @ 14:55

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