En vos mots 528
Alors que je viens tout juste de valider les commentaires que vous avez déposés sur la scène livresque de dimanche dernier (que je vous invite d’ailleurs à lire), je vous propose en ce dimanche de donner vie à cette illustration de l’artiste russe Nika Goltz. Pour votre plaisir et le nôtre.
Comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant sept jours, ce qui vous donne amplement le temps de profiter du beau temps avant d’écrire quelques lignes.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!
La lecture les réunissait,
Et l’amour des plantes.
Dans cette ville aux toits serrés,
Ils habitaient tous deux des soupentes.
Presque des greniers.
Des chambres de bonnes.
Pas de terrasse, pas de jardin,
Pas de balcon pour satisfaire
Leur passion commune.
Un jour pourtant ils se découvrirent
Un troisième penchant en partage:
Celui pour les tâches menuisières.
Afin d’amenuiser et d’aménager
L’espace séparant leurs logis,
Mieux qu’un balcon, ils construisirent
Un pont reliant leurs demeures.
Un pont de verdure
Avec un banc pour accueillir leurs lectures.
Un pont pour apaiser leurs soupirs.
Pour attiser leur désir.
Pour embrasser leur avenir.
Un pont bien suspendu au-dessus du vide,
Entre les chambres mansardées.
Seuls les oiseaux pour compagnie.
Les oiseaux, et les fleurs, et les insectes.
Sur les ailes de l’invisible.
Avec fidèles aussi, bien sûr,
Les livres.
Comment by Anémone — 21 mai 2017 @ 12:01
« Dit ! Qu’est-ce que c’est que ce livre ? »
« Bah ! C’est le livre de notre vie ! »
« Oh ! Fais voir la fin s’il te plait ! »
-Ils vécurent heureux longtemps, longtemps et eurent beaucoup d’enfants. –
« Tu as bien fais de construire ce pont, ce sera le Pont de nos Amours ! »
« Et grâce à toi il est tout en fleur ! »
Pierre.
Comment by 10Douze27 — 25 mai 2017 @ 9:45
Il faudra que je te dise
Le ciel et ses nuages
Mes souvenirs de Venise
Et promesses de voyage
Nos baisers dans ma mémoire
Trainent encore en souriant
Comme une ancienne histoire
La douceur tendre du printemps
Mais le temps nous fait plier
Les années passent et on vieillit
Et on fait semblant de tout oublier
Loin des yeux comme on dit
On dit que le cœur a ses raisons
Comme on dit d’autres sottises
Sur un arbre, deux prénoms
Il faudra un jour que je te dise.
Comment by Armando — 28 mai 2017 @ 1:10
Tellement jolis tous ces points de mots tricotés …
Mais le point » Armando » me fait toujours trembler …:-)
Comment by Mathilde — 30 juillet 2017 @ 8:26