Lali

10 janvier 2016

En vos mots 457

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

BUNCE (Kate Elizabeth) - 3

Alors que je viens, avec beaucoup de joie, de valider les quatre commentaires déposés sur l’illustration de dimanche dernier que je vous invite d’ailleurs à lire, il est maintenant l’heure de soumettre une nouvelle scène livresque à vos mots.

J’ai donc choisi une toile de Kate Elizabeth Bunce que je trouve remarquable et inspirante. Parce que j’ai envie que vous me racontiez ce que cache le regard qu’échangent le lecteur et la jeune femme.

Mais vous avez le temps. Aucun commentaire ne sera validé avant une semaine, comme e veut l’habitude.

D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!

5 Comments »

  1. Ils avaient beau se tenir unis,
    Soudés de corps et de regards,
    Tous sentaient qu’ils étaient soumis
    A ce seigneur sans foi ni égards.
    Seule Geneviève osait tenir tête
    A ce tyran sans scrupules.
    Rester fière.
    Ne pas trembler sous la férule.
    C’est lui qui aurait honte.
    Le malhonnête, le pervers.
    Elle ferait plier sa superbe.
    Devant sa probité sans tache
    Il baisserait les yeux,
    L’oreille basse.

    Commentaire by Anémone — 10 janvier 2016 @ 12:03

  2. Rencontre improbable aussi,

    pas entre un ourson et une gazelle… quoique…

    mais entre une Belle et une Bête… oui… oui… cela est bien plus crédible :

    La Belle et le Motard
    Ding, Dang, Dong…

    Dans la rue du Cherche-Midi,
    Tous les sens en interdits,
    Elle, ne savait plus qui Elle était…

    Et Lui, vieux motard, sur le tard,
    Des poils, plein, un nez léonin,
    Une belle bête, en somme :

    « Cette fille est vraiment canon,
    C’est pas du taon, ça non, Tonton ! »

    Alors, avec des bouts de ferraille comme témoins,
    Ils se sont pris la main,
    Ils se sont perdus au plus profond de leurs yeux…

    Le constat fut sans appel.

    Quels que seront les coups du sort,
    À temps plein, Ils navigueront
    À tout jamais dans la même barque…

    Commentaire by Ffup de Bretagne — 12 janvier 2016 @ 8:42

  3. Rencontre fortuite : Comme un pas de danse

    Un cavalier errant, dans un désert sans fin,
    Cherchait une oasis, pour sa soif étancher,
    Lorsqu’il vit soudain poindre,- était-ce là enfin ?
    Ce lieux aux mille délices par lui longtemps cherché ?

    Aux suaves parfums, effluves enivrantes,
    Un paradis sur terre en un voile bleuté,
    Et là, une gazelle à la jambe insolente
    lui sourdit le dessein de le voir la dompter.

    Dans cette palmeraie de dattes bienveillantes,
    Un homme fier et dur, une femme aux abois.
    Leurs Enfin esquissèrent pour la première fois
    Regards émerveillés, une valse hésitante.

    Elle, bras sur sa nuque, et lui, mains sur ses hanches,
    Gazelle ocre et Renard entament un pas de danse.
    Sur le sable couleur souffre et miel, se déhanche
    À la barbe du vent, sa pâle incandescence…

    Cavalier

    Commentaire by Cavalier — 14 janvier 2016 @ 5:43

  4. Ce matin sur la ville blanche
    Le soleil brillait heureux
    Maman, belle comme un dimanche
    Chantait des chants joyeux

    Il venait d’où l’homme en noir
    Parlant une langue étrangère
    Je garde au fond de ma mémoire
    La peur, le doute et le mystère…

    Il y a eu un grand silence
    Des larmes au bord des yeux
    Comme une prise de conscience
    Qu’il fallait prier les dieux

    Il est parti où l’homme en noir
    Qui me regardait avec tendresse
    Il a laissé dans ma mémoire
    Le doux parfum d’une caresse

    La vie a repris son chemin
    Maman priait chaque soir
    Puis un jour le grand chagrin
    Elle s’est habillée de noir…

    Commentaire by Armando — 17 janvier 2016 @ 6:29

  5. INTERLUDE : Surtout ne dépassez pas la vitesse de la lumière !

    Vous savez que jamais il ne faut
    La vitesse de la lumière dépasser
    Même le temps d’un regard
    Sinon l’espace et le temps
    vont se déformer

    Et à la vitesse grand V

    Alors on ne sait
    Ce qu’il peut advenir

    Ça m’est plusieurs fois arrivé
    À chaque fois je me suis fait prendre

    Je ne sentais plus que la douceur de sa peau
    Je n’entendais plus que son rire
    Je ne respirais plus que son odeur
    Je ne me mirais que dans le bleu
    Que dans le marron de ses yeux
    Je ne goûtais plus que ses baisers

    Voyez les deux, là, en dessous, ils ont dépassé la limitation

    Et voilà… :

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=hsF0Eqs8yQ8

    Commentaire by Cavalier — 17 janvier 2016 @ 7:34

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