Lali

13 décembre 2015

En vos mots 453

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

FIRSZT (Alejandro)

J’aime qu’on me raconte des histoire. Qu’on les invente juste pour moi. C’est probablement la raison pour laquelle la catégorie En vos mots m’est si chère et aussi celle qui me pousse à passee beaucoup de temps dans ma galerie afin de dénicher au milieu des tableaux, des illustrations et des dessins une scène livresque qui vous inspirera.

Sera-ce le cas de celle-ci, imaginée par l’illustrateur argentin Alejandro Firszt? C’est ce que nous découvrirons dans une semaine et pas avant, au moment de la validation des textes reçus à ce moment.

D’ici là, profitez-en pour lire les textes déposés sur l’illustration de dimanche dernier.

Bon dimanche et bonne semaine à tous!

4 commentaires »

  1. Lire sur le monde nous relie à toute forme de vie.
    Des informations les plus terre à terre,
    Sur ce qui pourrait tourner plus rond sur notre planète,
    A la pure poésie, qui trace des chemins poudrés
    Entre nous et tous les éléments de l’univers,
    Les livres nous ouvrent la voie royale.
    Celle qui nous mène vers nous-mêmes,
    Et vers les étoiles.

    Comment by Anémone — 14 décembre 2015 @ 14:37

  2. Elle disait toujours: « plus tard, je veux faire des livres avec des dessins pour les enfants… »
    Elle ne connaissait que cela, les livres qu’elle aimait.

    Ce n’est pas vrai, elle ne connaissait pas que cela, mais c’était cela qu’elle aimait le plus.

    Comme cette encyclopédie, par exemple, fourmillant d’histoires : de la naissance à la fusée. Les fruits, les fleurs, les animaux, les voitures, les bateaux, les avions… Les clémentines veloutées qui s’ouvraient en quartiers. Les champignons dans la forêt. Les violettes de la fête des mères. Le muguet sauvage. Le temps passé et le temps présent. Plein d’illustrations avec la montagne, la mer, la campagne, le téléphérique, l’intérieur moderne ! Ah! L’intérieur moderne… Comme un gage de bonheur et d’abondance.

    Et puis la mappemonde, quel contraste ! L’enfant dans son berceau, à la première page, sa mère penchée vers lui, et puis le monde, et puis la fusée.

    Lire et écrire. Bien sûr, elle n’avait pas tout de suite écrit ces histoires qu’elle avait envie d’écrire. Quand elle ne savait pas encore écrire. Alors, elle se les racontait, indéfiniment. Assise dans la voiture, à l’arrière, les paysages défilaient, par la fenêtre de la 2V et par celle de son esprit.

    Et puis, un jour, elle lut et elle écrivit. C’était maladroit, plein de pâtés, de fautes, ou de jambages trop grands, ou de répétitions, mais elle aimait cela. C’était comme une traînée d’étoiles dans la vie, quelque chose de féérique et de terriblement réel ensemble.

    Béatrice partait vraiment à Paris au grand galop, pour devenir une demoiselle de la Paquinière, digne de ce nom. Les BD s’animaient comme un film et elle avait des fous-rires, les lives d’un côté, le chocolat de l’autre.

    Dans la Tulipe Blanche, elle vivait à Harlem, au XVIIème siècle. Dans l’atelier de Frans Hals. Et Peter, ou son équivalent inconnu, ne sortirait-il pas des limbes un jour pour l’accompagner, où qu’elle voulût se rendre ?

    Les livres. Les images.

    N’était-ce pas sa propre galaxie?

    Comment by Pivoine — 16 décembre 2015 @ 18:14

  3. Fuir, riant comme un enfant heureux
    Se dire que le monde est merveilleux
    Lorsque le printemps s’éveille
    Comme un ciel dessiné en couleurs
    Et nos regards qui s’émerveillent
    Jusqu’à illuminer nos cœurs.

    Fuir, comme un rêveur malandrin
    Qui s’attarde sur nos chemins
    Pour nous dire qu’une lune d’or
    Brille au cœur de notre enfance
    Et que si on regarde dehors
    En faisant taire nos méfiances
    Nous verrons scintiller la vie
    Dans la noirceur de nos nuits.

    Fuir, loin de tous ces mots qui blessurent
    De tous ces rêves qu’on fissure
    Au nom d’une vérité moribonde
    Dans le verbe des bons penseurs
    Qui voudraient refaire le monde
    En lui retirant l’âme et le cœur…

    Comment by Armando — 20 décembre 2015 @ 5:20

  4. Nous voici en cette fin d’année, réunis dans l’enfance.
    Belle semaine de Noël à vous, Lali, Armando, Pivoine.
    Chouette, Pivoine, te revoici toi aussi, avec un superbe texte.
    Je vous embrasse.

    Comment by Anémone — 20 décembre 2015 @ 15:14

Flux RSS des commentaires de cet article. TrackBack URI

Laisser un commentaire