En vos mots 418
La lectrice de l’illustratrice Kelly Light serait-elle fan de l’odeur de l’encre des livres sortis des presses? À vous de nous le dire, ou pas, et de raconter en vos mots une histoire tout droit sortie de votre imagination comme vous le faites depuis bientôt huit ans.
Et comme le veut l’habitude, aucun texte ne sera validé avant dimanche prochain.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!
Je sais trop bien que vivre
C’est un enfant aux cheveux d’or
Lueurs de printemps aux aurores
Étincelles d’un ancien rêve à suivre
Ce sont des frissons fanés
Quelques mots d’amour perdus
Des regards qu’on dit oubliés
Des vies qu’on n’a pas vécues
Tes larmes dans mes chagrins
Et l’envie de te faire l’amour
D’être le soleil de tes matins
Le bleu du ciel qui nous entoure
Le rose pourpre d’un doux roman
Écrire de nos mains un beau livre
Vouloir être heureux le plus souvent
Mais je sais trop bien que vivre…
Ce sont des larmes sur nos joues
La peur que l’autre nous lâche la main
C’est dire l‘amour qu’on a pas su
Lui promettre que tout ira bien
Mais, dis-moi combien sont revenus
Pour nous parler de leur longue nuit
Et puis tous ces regards suspendus
En équilibre, sur le fil de nos vies
La peur nous obstine à poursuivre
Puisqu’on veut toujours y croire
À coups de peut-être et d’espoir
Mais je sais trop bien que vivre…
Comment by Armando — 19 avril 2015 @ 4:32