En vos mots 382
Il n’y a rien de tel qu’un peu de fantaisie pour titiller l’imagination des envosmotistes. C’est ce que j’ai pensé en voyant cette machine à écrire qui n’en est pas une et ce piano qui n’en est pas un non plus. À vous de trouver un nom à cette invention du peintre Michael Cheval, sorte de clin d’œil au pianocktail de L’écume des jours de Boris Vian.
Comme le veut l’habitude, vous avez sept jours devant vous pour déposer quelques lignes, un poème, une nouvelle, voire même une seule phrase. En effet, aucun commentaire ne sera validé avant l’accrochage de la nouvelle toile. Ce qui signifie que vous pouvez, en même temps que vous découvrez la toile de la semaine, lire les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier.
Puissent ce piano qui n’en est pas un et cette machine à écrire qui n’en est pas une vous inspirer.
Rendez-vous dans une semaine pour le savoir.
Comment comprendre nos rêves?…
Je ne vous parle pas de ces rêves éveillés qui nous donnent des ailes et nous font voyager aussi loin que notre imaginaire peut aller. Mais des autres rêves.
Ces rêves que nous faisons certaines nuits. Et dont quelques bribes sont vivantes au réveil. Ces rêves étranges. D’abîmes profonds ou encore de chiens à tête de crocodile qui courent derrière nous, jusqu’à ce qu’on se réveille étourdi. Ou alors de cette dame au sourire d’ange dont le visage se transforme en monstre et qui, d’un rire glacial, nous laisse seul et égaré dans la nuit.
J’ai longtemps rêvé d’un sentier perdu dans la forêt de mes peurs que je n’osais pas franchir. Un jour où la curiosité a été plus forte que la peur, je l’ai suivi. Curieusement je me suis trouvé dans un endroit qui me semblait familier et que, pourtant, je n’avais jamais vu. Il y a avait comme une brume qui s’attardait à l’horizon. Un lac immobile s’amusait à renvoyer l’image renversé des choses. Une jeune fille me fixait d’un regard serein. Et il me semble l’avoir entendu murmurer : Depuis si longtemps que je vous attendais…
Et aussitôt ma nuit s’est transformée en jour.
Comment comprendre nos rêves?…
Commentaire by Armando — 4 août 2014 @ 7:08
Je ne comprends pas pourquoi…on mêle ici piano et dactylo!
Les deux se pratiquent avec les doigts qui s’excitent sur des touches;
mais à part cela, ils n’ont rien en commun.
Sauf…peut-être…le Concerto avec dactylo « La maquina de escribir » de L. Anderson qui est très drôle et surtout très original 😉
Mais si je me fis au regard triste de la jeune fille sur ce tableau, elle doit pianographier une mélodie fleur bleue aux canetons hystériques qui préfèreraient «La valse des canards » ou «La Canebière » 🙂
Commentaire by Puff — 6 août 2014 @ 19:26
Une telle machine à écrire m’aurait bien plu, un peu encombrant certes, mais si jolie.
Pourquoi ne pas mettre un Pc dans un vieux piano, de grands bacs à fleurs à l’arrière.., hum, idée à creuser pour les amateurs!
Commentaire by Lilas — 14 août 2014 @ 3:32