En vos mots 159
Quel bel univers que celui de l’artiste Ruth Sanderson et de sa lectrice de ce dimanche, qui n’attend plus que vos mots et prendre son envol!
Puisse-t-elle vous inspirer, vous faire rêver, vous donner envie d’écrire quelques lignes, puisqu’elle est à vous pour sept jours, comme chaque toile déposée à votre intention le dimanche afin que vous puissiez la raconter en vos mots.
Suite dimanche prochain, alors que tous vos textes seront validés en bloc et qu’une nouvelle toile sera accrochée.

Sais-tu mon bel Astre ce que je lis? Sur une autre planète ce n’est pas toi le compagnon de ces êtres humains mais des oiseaux dont le plumage est de la même teinte que toi…Ils vivent aussi pareillement que toi…tout cela pour leur chant qui parait-il est des plus mélodieux….Pauvres ignares qu’ils sont car ici, dans nos belles cages nous enfermons l’amour sacré que tu es, l’été sans fin d’être gorgé de soleil, et si eux appellent cette demeure une cage, je ne vois ici qu’un palais pour que ta luminance soit préservée de nos ténèbres ici bas qui auraient raison de ta vie…
Commentaire by Genovefa — 30 avril 2010 @ 18:16
En cette fin de journée, Loriana se promène dans un lieu de rêve. C’est l’instant du jour qu’elle apprécie le plus. Elle aime le ciel qui s’assombrit, sa chevelure qui s’envole au gré du vent. Elle aime tout ce qui l’entoure.
Il y a quelques années, son oncle a planté des tournesols. et aujourd’hui, Loriana fait le tour du premier tournesol de la saison, le regarde et lui parle. C’est son bonheur.
Aujourd’hui est un jour exceptionnel. Son oncle fête ses 80 ans. Il est tout pour Loriana. Tous les deux s’entendent à merveille. Son oncle lui a appris tant de choses qu’elle ne pourra jamais oublier.
Pour l’évènement, Loriana a revêtu sa plus belle robe noire en satin, brodée et en attendant que la réception débute, fait quelques pas dans le parc avec un recueil de poèmes que son oncle lui a offert pour ses vingt printemps. Elle marche tout en tenant le livre ouvert mais ne lit pas. Ses pensées sont ailleurs, bien loin!
Lorsque le soleil aura disparu à l’horizon, une belle fête sera organisée en l’honneur de l’anniversaire de son oncle bien-aimé, celui qui a toujours été à ses côtés et lui a donné une bonne éducation. Ce soir, Loriana prendra place à côté de son oncle et lui remettra un billet écrit de sa main…et déposera, tout en douceur, son bras sur ses épaules…
« Quand l’idéal se déplace, il faut bien qu’on s’oriente différemment. Le tournesol reste fidèle au soleil » de Jean Rostand .
Commentaire by Denise — 1 mai 2010 @ 10:08
Un peu de vent se lève, mes ombres se diluent, et les couleurs de mes rêves perlent … permettez que je dépose les mots d’Hespérie pour accompagner cette belle toile …
En robe de ciel
Nous aurons des ciels
à broder sans fin
et du rose douceur
à fondre dans le bleu
nous aurons des matins
blancs , en archipels
et des rêves voyageurs
en semis dans les yeux …
J’aurais pour t’émouvoir
des couleurs aquarelles
piquetées de coton
et de transparences
je m’habillerai le soir
d’une robe de ciel
et coudrai en feston
des perles de garance …
Nous aurons des soleils
qui tombent à l’horizon
nous aurons des lumières
quand l’hélianthe bascule
comme une douce treille
sur laquelle fleuriront
des roses singulières
et des bleus crépuscules …
Commentaire by Chris — 1 mai 2010 @ 16:56
La lectrice a préféré aux siens, ces délicieux mots en poésie versifiée » Impromptu » d’ Alfred de Musset
« Chasser tout souvenir et fixer la pensée,
Sur un bel axe d’or la tenir balancée
Incertaine, inquiète, immobile pourtant
Eterniser peut-être un rêve d’un instant;
Aimer le vrai, le beau, chercher leur harmonie
Ecouter dans son cœur l’écho de son génie
Chanter, rire, pleurer, seul, sans but, au hasard
D’un sourire, d’un mot, d’un soupir, d’un regard
Faire un travail exquis, plein de crainte et de charme
Faire une perle d’une larme
Du poète ici-bas voilà la passion,
Voilà son bien, sa vie et son ambition. »
Commentaire by Chantal — 1 mai 2010 @ 18:21
Je voudrais trouver des mots simples au détour d’un chemin.
Esclave des fautes vocabulaires et autres soucis de l’orthographe
Des bancs de l’école il me reste un souvenir très lointain
Le mot tremble, puis le doute et la peur de commettre une gaffe
On oublie trop souvent la tendresse de le dire
À croire que le monde doit devenir sans ratures
Il ne suffit pas d’aimer il faut savoir l’écrire
Et c’est du bout des yeux qu’on cache les fêlures
Le mot se veut élégant, fluide dans la feuille blanche
Alors que les sentiments sont comme la lave d’un torrent
Les mots se déchainent comme dans une avalanche
Et le verbe qui s’éveille ne connait que le présent
Je ne trouve jamais mes mots et quelquefois j’envie
Tous ces Apollinaire qui nous emmènent si loin
Mes errances se réveillent et plus je pense plus je me dis
Que je voudrais trouver des mots au détour d’un chemin.
Commentaire by Armando — 2 mai 2010 @ 7:14