Lali

14 novembre 2008

En vers et en prose 11

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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Je suis entrée au salon sur la pointe des pieds. Visiblement, la lectrice de Lindsay Bernard Hall s’était installée à son aise et profitait de chaque ligne du recueil d’Hélène Dorion intitulé Moments fragiles choses frêles.

Quand je suis repassée, plus tard, alors qu’elle était partie, le livre était ouvert sur ces lignes :

Tout commence dans l’indéfini

sables, rochers.

On ouvre les yeux
sans savoir
de quel côté de la fenêtre
passe la vie.

On retourne la terre
en tous sens, on ne voit
que cette trouée
d’avant le monde.

2 commentaires »

  1. Je suis un peu myope mais il me semble que

    la lectrice n’a que pour tout vêtement ses rêves…
    qu’elle veille dans la nuit
    comme sur un début du monde avant la trêve
    quand la terre engendre la vie

    Quelques mots comme bijoux
    Traînent au bout de ses doigts
    Habillés de rêves et de mots doux
    Et de quelques frissons parfois…

    Comment by Rat Compte Tard — 15 novembre 2008 @ 0:23

  2. « Tout en haut de la grande montée… Y’a une autre vallée. Tout au bout, tout au bout de la vie Y’a encore de la vie. »

    Jean-Louis Aubert

    Comment by Denise — 15 novembre 2008 @ 8:51

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