Disparus mais pas oubliés 1
La première que j’ai entendu sa voix, c’était chez Marie-Josée et Luc. Dans cette maison où on n’écoutait pratiquement que des artistes québécois, elle est venue sur la pointe des pieds se glisser en douce. Comme un cadeau.
Celle qui avait sillonné les routes des États-Unis avec ses parents et ses neuf frères et sœurs s’est arrêtée un jour à Montréal. Pour ne plus en partir. « Plus le temps passe, plus je découvre des choses à aimer ici. J’ai une très grande affection pour le Québec. C’est… ici que j’ai connu ce qui se rapproche le plus du sentiment d’avoir un pays », avait affirmé l’artiste, née de père mexicain et de mère américaine aux origines russes et polonaises, au journaliste Luc Chartrand. Et cette affection qu’elle avait pour le Québec, le Québec l’avait aussi pour elle, si bien que Lhasa de Sela est devenue pour nous Lhasa. Juste Lhasa. La généreuse et envoûtante Lhasa que je vous invite à revoir dans ce clip où elle interprète Pa’Llegar a tu Lado.
*toile d’Alexander Oscar Levy
Comment oublier Lhasa? Celle qui m’a envoûtée pas sa merveilleuse voix, une voix qui me donne la chair de poule. Magnifique Lhasa qui restera dans mon coeur. Une chanteuse avec un grand coeur…
Merci, merci Lali!
Comment by Denise — 2 janvier 2011 @ 6:00