Des âges 7
Sur la ligne du rêve
Tu connais à présent
la mémoire des âges
entre le chaos d’origine
et la pensée de la mort
ce qui te rêve
à la source du langage.
Tu te tiens au clair-obscur
de la traversée des amours
sur la ligne qui unit le jour à la nuit.
Tes morts t’appartiennent
enfin dans le temps du rêve
dans la présence
de leur absence
et tu sais ce que tu vis
avec eux au jardin perdu
Jean Royer, Des âges solitaires
*choix de la lectrice de Vladimir Olenberg
Touchant, ce poème de Royer.
« Tes morts t’appartiennent
enfin dans le temps du rêve »
Comment by Jean-Louis — 12 décembre 2014 @ 9:16