Des âges 5
Visite d’atelier
Faute de sens, ta vie
est un désir sauvage
et le poème un désordre
nécessaire, Qui es-tu
au bord du labyrinthe?
Tu as côtoyé la mort déjà,
les yeux ouverts dans la nuit,
tu dois répondre de ton errance,
comment arrimer les mots
au cœur des choses?
Tu écris pour veiller
ta propre mort, la poésie
unit la vie à l’existence.
Tout ton être demeure
du langage contre
l’inachevable.
Jean Royer, Des âges solitaires
*choix de la lectrice signée Heather Wilson (dont toute trace a disparu)