Demeure 3
le peu de temps qui nous reste
à lécher les songes
penche
dans la nuit des mots
avec rafales d’yeux entre les branches
la mer insuffle la peur
de parler aux rames
parfois
tes yeux sont introuvables
Georges Castera, L’encre est ma demeure
*choix de la lectrice de Taro Takizawa
