Ce que mots vous inspirent 3104

Un exilé n’a, pour patrie, que la littérature de sa patrie. (Andreï Makine)
*illustration de Mariusz Stawarski
Un exilé n’a, pour patrie, que la littérature de sa patrie. (Andreï Makine)
*illustration de Mariusz Stawarski
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Contempler cette illustration d’Andreï Makine, la faire mienne … traverser l’ombre du présent, ouvrir une nouvelle page de vie sans oublier la précédente, atteindre la porte de l’espoir où vous attendra un ami … partager un bout de chemin avec lui, l’ami, le frère …
Vous partageant cette citation de Sénèque – Lettres à lucilius :
Pourquoi est-ce que je prends un ami ? Afin d’avoir pour qui mourir, d’avoir qui suivre en exil, de qui sauver les jours, s’il le faut, aux dépens des miens.
Comment by Emma — 8 mars 2023 @ 9:04
Joli, très Emma, oui
J’aime beaucoup
Oui, le partage, un Ami … soit
Pourquoi pas
Oui, c’est cela cette Lune Commune
À tous
Arquée dans le ciel
Tout près des nuages
Mais le reste … Le reste
En livre ou vert ou fermè
C’est un Hôtel, dans un livre, ouvert vu d’ici
Vu de chez nous
————————————————
Ma Valise, moi, l’exilé
« Et passent les caravanes »
Les épaules pliées sous le poids de l’enclume,
Je passe mon chemin vers la cité grandiose,
Hors l’asphalte ennemi sous les platanes en plumes
Enfin se dénudant aux relents de pluviôse …
Là-bas, où les plombiers remplissent tout l’espace,
Câblant des neurones aux ténèbres automnaux,
Remaillant des filets sur moultes carapaces
Et brasant des tuyaux en beaubourgs infernaux …
J’aperçois un grand chien filant des chats d’airain,
Plus fort que mes envies, plus souple que mes doigts.
Je lui crie : L’Ami vient ! Il a l’œil vipérin,
Ne bronche pas d’un poil, et sa queue seule ondoie …
Las ! J’arrive à l’Hôtel pour y passer l’hiver,
On me montre mon livre, on me dit être chien,
Le taulier n’entend rien quand j’aboie mon calvaire :
J’étais en mon pays un bon électricien !
…
Comment by Cavalier — 9 mars 2023 @ 12:24