Lali

À l’occasion du dimanche de la fête des Pères, je vous propose de vous promener en ma compagnie dans le quartier où mon père a grandi et qu’il a redécouvert au fil de nos promenades des dernières années, soit le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Un quartier en pleine mutation qui n’a pas fini de nous étonner.
Pour commencer, une visite de l’église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge-d’Hochelaga, où mon père a été baptisé.

*toile de Charles H. H. Burleigh

Tables de la lumière
Dictez vos doigts par le silence
Bleu.

L’heure
Toujours se situe
Dans l’immobilité soudaine
Des astres.

Georges-Emmanuel Clancier, Tentative d’un cadastre amoureux

*choix de la lectrice de Connie Chadwell

L’esprit s’endort avec l’habitude des voyages; on se fait à tout, aux sites exotiques les plus singuliers comme aux visages les plus extraordinaires. (Pierre Loti)

*illustration de Charles Gowey

Elle
Absente
Ève
Promise
Elle
Promise
Nue
Vénus
Non venue
Plus dénudée
De chaude absence
Par cette chair
En cette chair
D’une terre
Qu’un soleil jaune étreint
Brune.

Georges-Emmanuel Clancier, Tentative d’un cadastre amoureux

*choix de la lectrice de Ricardo Celma

On n’oublie pas le visage de la personne qui a représenté votre dernier espoir. (Suzanne Collins)

*toile de Benny Andrews

Femme-temple tu fus ma suave.
Mon ardente caverne
Quand par toi j’étais dieu.

Georges-Emmanuel Clancier, Tentative d’un cadastre amoureux

*choix de la lectrice de Tom Carr

Le vrai bonheur est dans le calme de l’esprit et du cœur. (Charles Nodier)

*toile de Wolfgang Alt

Un seul doute
Et le vertige,
D’un songe vain,
Te niera
Effaçant tes visions.

Dédale.

Georges-Emmanuel Clancier, Tentative d’un cadastre amoureux

*choix de la lectrice de Stewart Carmichael

Chacun a la responsabilité de faire croître la paix en lui afin que la paix devienne générale. (Dalaï Lama)

*toile de Nikolaï Bogdanov-Belski

J’ai vu s’envoler la terre
En panaches sur la plaine
Un trésor poindre à la cime
Du tilleul dans le soleil

Si mon poème ose étreindre
Le corps du vent invisible
Que je garde un peu de souffle
Au bout du jour pour survivre

Gérard Bocholier, Les étreintes invisibles

*choix de la lectrice de Blake Harrison