Un dimanche avec Edgar Morin 8
Pour progresser, il faut retrouver la source générative. Pour maintenir un acquis, l faut sans cesse le régénérer. Tout ce qui ne se régénère pas dégénère. (Edgar Morin)
*toile d’Irit Bourla
Pour progresser, il faut retrouver la source générative. Pour maintenir un acquis, l faut sans cesse le régénérer. Tout ce qui ne se régénère pas dégénère. (Edgar Morin)
*toile d’Irit Bourla
Ce n’est pas seulement notre ignorance, c’est notre connaissance qui nous aveugle. (Edgar Morin)
*toile de Nick Botting
Il faut être capable d’accepter l’altérité, de travailler avec elle, c’est cela dialoguer, et le dialogue commence par soi-même. (Edgar Morin)
*toile d’August Macke
Le génie surgit dans la brèche de l’incontrôlable, justement là où rode la folie. (Edgar Morin)
*toile de Walter MacEwen
Cette scène peinte par l’artiste William Bromley m’a tout de suite amusée. C’est pourquoi j’ai eu envie de vous la proposer afin que vous puissiez nous raconter, en vos mots, ce qu’elle évoque pour vous.
Comme d’habitude, aucun texte ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc sept jours devant vous pour écrire quelques lignes et lire ce qui a été déposé sur la toile de dimanche dernier.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine. Et que l’imagination soit avec vous!
Le futur, ce sera un cocktail inconnu entre le prévisible et l’imprévisible. (Edgar Morin)
*toile de Vladimir Gusev
Le véritable amour nourrit une dialogique toujours vivante où sagesse et folie s’entre-génèrent. Si mon amour est seulement raisonnable, il n’est pas amour, et s’il est totalement fou, il se dégrade en addiction. Il doit être fou/sage. (Edgar Morin)
*toile de Barbara Grossman
À force de sacrifier l’essentiel à l’urgence, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel. (Edgar Morin)
*toile de Red Grooms
Le philosophe et sociologue Edgar Morin fêtait hier ses 96 ans, ce qui a donné l’idée aux lectrices peintes par Antonuccio de se réunir à deux ou à plusieurs afin de vous offrir quelques citations de ce grand penseur au fil de la journée et d’en débattre si le cœur vous en dit, en commençant par celle-ci :
Savoir voir nécessite savoir penser ce que l’on voit.
Des nuits des jours
Des nuits, des jours
à débusquer l’amour
dans tous ses retranchements
les gestes égarés
les frissons de la chair
les battements fous du cœur.
Des nuits, des jours
à toujours exposer
aux brûlures vives de la passion
la fleur aphrodisiaque
les fruits qu’un beau démon
tend à ma soif de vivre.
Des nuits, des jours
à provoquer le vide
à jouer son équilibre
sur le fil tendu, invisible
entre rêve et réalité
par la volonté capricieuse
des déeesses et des dieux
parfois déçus,
parfois charmés
du grand écart improvisé
entre parenthèses et virgules
par l’enchanteur désenchanté
enfanté par la somnambule
la rêveuse éveillée
l’imagination
la Lune.
Jacques Higelin, Flâner entre les lignes
*choix de la lectrice de Sarah Lynch