Ce que mots vous inspirent 2010
Illusions et désillusions ne s’unissent-elles pas autour de l’amour? (Laurent Loison)
*toile d’Arne Westerman
Illusions et désillusions ne s’unissent-elles pas autour de l’amour? (Laurent Loison)
*toile d’Arne Westerman
et si l’automne nu s’avance
le regard plein d’échardes
je serai immuable
il n’y aura pas d’autres saisons
Nathaël Molaison, Il n’y aura pas d’autres saisons
*choix de la lectrice de Karl Albert Buehr
L’univers de Dale Chihuly, que je vous invite à visiter, me fascine. La carte postale envoyée par Amanda ne pouvait donc mieux tomber avec ces couleurs qui font oublier le ciel souvent trop gris des dernières semaines.
On a la vie de ses risques. Si on ne prend pas de risque, on subit, et si on subit on meurt, ne serait-ce que d’ennui. (Negar Djavadi)
*toile de Tom Wesselmann
il y a en nos corps deux pays étrangers
aphones
mon magma de peau
sous tes ongles
un écho
Nathaël Molaison, Il n’y aura pas d’autres saisons
*choix de la lectrice d’Alfred Broge
Mes parents ont eu un véritable coup de foudre pour Saint-Paul-de-Vence et ils parlent de cet endroit avec un tel enthousiasme qu’ils vous donnent l’envie de vous retrouver là-bas sur-le-champ.
Même si Montand n’y joue plus à la pétanque avec ses potes, comme ce jour de septembre où mes parents l’ont croisé pour une deuxième fois, près de quinze ans après la première, dans un hôtel de New York, en compagnie de Simone Signoret.
Mais la gargouille signée Joan Miró y est toujours. Et j’irais volontiers voir si elle est aussi belle en vrai que sur cette carte postale.
Partager une culture, et d’abord une culture du temps, devient chaque jour plus essentiel, car, dans un monde ouvert et inquiet, et de temps long, ce sont les cultures qui peuvent rassembler les hommes, et les relations entre les cultures, mener la mondialisation. (Jean Viard)
*illustration de Fiep Westendorp
Si tu veux t’élever, apprends à tomber
Si tu veux monter, apprends à descendre
Si tu veux chanter, oublie pour quelle raison
Si tu veux créer
redonne sa liberté
à ton imagination
Jacques Higelin, Flâner entre les lignes
*choix de la lectrice de Carrie Graber
Nous avons tous tendance à déformer nos souvenirs dans un sens qui nous est favorable. (Stephen King)
*toile de Ronald West
La plus belle, c’est celle qu’on croise
Qui surgit puis qui disparait
Qui d’un regard vous embrase
Qu’on ne reverra sans doute jamais
La plus belle, c’est celle qui passe
Sans un regard, sans dire un mot
Comme dans le ciel, une aile d’oiseau
Qui passe, quand on a le cœur gros
La plus belle, c’est celle qui passe
Apparaition, nimbée et grâce,
Et dont le souvenir s’efface,
Dont on ne suivra pas la trace
Un rayon de soleil fugace
Qui surgit puis qui disparait
Et qu’on ne reverra jamais
La plus belle, c’est celle qui passe.
Jacques Higelin, Flâner entre les lignes
*choix de la lectrice de Mike Manley