Un dimanche avec Emily Brontë 10

Une personne qui n’a pas fait la moitié de son ouvrage de la journée à dix heures risque de laisser inachevée l’autre moitié. (Emily Brontë, Les Hauts de Hurlevent)
*toile de John Vanderpoel

Une personne qui n’a pas fait la moitié de son ouvrage de la journée à dix heures risque de laisser inachevée l’autre moitié. (Emily Brontë, Les Hauts de Hurlevent)
*toile de John Vanderpoel

Mais la traîtrise et la violence sont des armes à deux tranchants, elles blessent plus profondément ceux qui les emploient que leurs ennemis. (Emily Brontë, Les Hauts de Hurlevent)
*toile de Vladimir Volegov

Toutes les reliques des morts sont précieuses quand on les a aimés de leur vivant. (Emily Brontë, Les Hauts de Hurlevent)
*toile de Samuel Wade

Je vous dis que j’ai presque atteint mon ciel : celui des autres est pour moi sans valeur et sans attrait. (Emily Brontë, Les Hauts de Hurlevent)
*toile de Wojciech Weiss

Il est étrange que nos habitudes puissent façonner nos goûts et nos idées. (Emily Brontë, Les Hauts de Hurlevent)
*toile de Candace Whittemore Lovely

Un bon cœur vous aidera à avoir une bonne figure; et un mauvais cœur donnera à la plus jolie des figures quelque chose de pire que la laideur. (Emily Brontë, Les Hauts de Hurlevent)
*toile d’Irving Ramsey Wiles

Un homme sensé doit trouver une compagnie suffisante en soi-même. (Emily Brontë, Les Hauts de Hurlevent)
*toile de Sarah Batt

Les gens orgueilleux se forgent à eux-mêmes de pénibles tourments. (Emily Brontë, Les Hauts de Hurlevent)
*toile d’Adolfo Belimbau

Le 30 juillet 1818 naissait Emily Brontë à qui l’on doit le remarquable roman Les Hauts de Hurlevent (Wuthering Heights). Pour souligner cet anniversaire à quelques jours près, j’ai choisi de proposer à dix lectrices à l’allure romantique des phrases tirées de ce roman que j’ai envie de relire, en commençant par celle de l’artiste italien Gennaro Befanio, pour qui j’ai choisi cette phrase : J’ai fait dans ma vie des rêves dont le souvenir ne m’a plus jamais quittée et qui ont changé mes idées : ils se sont infiltrés en moi, comme le vin dans l’eau, et ont altéré la couleur de mon esprit.
En espérant que vous apprécierez ce dimanche en compagnie d’Emily Brontë, qui ne vécut que 30 ans, emportée par la tuberculose, en laissant derrière elle un roman et des poèmes.

Il est fort possible que je ne me fasse pas des amis avec ce compte rendu, car l’album de Sophie Dabadie, illustré par Agnès Ernoult, ne m’a pas vraiment plu.
Les critiques à son égard sont pourtant élogieuses, tant sur les blogues et les forums que dans la presse. Mais je n’ai pas été en mesure de me laisser séduire par cette sorte de farce où des princesses ne prennent rien au sérieux malgré la bonne volonté de leur précepteur à leur montrer les bonnes manières et le savoir-vivre.
Je manque sûrement d’humour, j’en suis bien consciente. Et s’il y avait là un message, je ne l’ai pas saisi, étourdie par les images où la pitrerie prend toute la place.
Dommage. J’aimais l’idée. Mais cela s’est arrêté là. Heureusement, il y a bien d’autres albums jeunesse qui m’attendent et qui me feront oublier celui-ci.