Un peu d’humour anglo-saxon 7
On ne réalise pas à quel point c’est court un mois avant de payer une pension alimentaire. (John Barrymore)
(citation extraite du Petit livre de l’humour anglo-saxon d’Arnaud Hofmarcher)
*toile de Robert di Famin
On ne réalise pas à quel point c’est court un mois avant de payer une pension alimentaire. (John Barrymore)
(citation extraite du Petit livre de l’humour anglo-saxon d’Arnaud Hofmarcher)
*toile de Robert di Famin
Quand on parle à Dieu, c’est une prière, quand c’est lui qui nous parle, c’est de la schizophrénie. (Lily Tomlin)
(citation extraite du Petit livre de l’humour anglo-saxon d’Arnaud Hofmarcher)
*toile d’Eugène Devéria
Le fait que personne ne comprenne ce que vous faites ne fait pas pour autan de vous un artiste. (Andy Warhol)
(citation extraite du Petit livre de l’humour anglo-saxon d’Arnaud Hofmarcher)
*toile de Gyula Derkovits
Une baby-sitter est une ado qui se conduit comme une adulte pendant que les parents se conduisent comme des ados. (Robin Williams)
(citation extraite du Petit livre de l’humour anglo-saxon d’Arnaud Hofmarcher)
*toile de John Gilles Eccard
Les personnes qui prétendent dormir comme des bébés sont généralement des personnes qui n’en ont pas. (Leo J. Burke)
(citation extraite du Petit livre de l’humour anglo-saxon d’Arnaud Hofmarcher)
*toile de Jean-Léon Gérôme
Si la patte de lapin porte vraiment bonheur, alors expliquez-moi ce qui est arrivé au lapin en question… (Lenny Bruce)
(citation extraite du Petit livre de l’humour anglo-saxon d’Arnaud Hofmarcher)
*toile de Jacob Gensler
Le lecteur de l’illustrateur Pablo Gallo a eu tellement de plaisir à parcourir le recueil d’Arnaud Hofmarcher Le petit livre de l’humour anglo-saxon qu’il a décidé d’offrir aux lecteurs de ce dimanche quelques citations tirées de celui-ci, à commencer par celle-ci. de Thomas McCauley : Plus je lis Socrate, plus je comprends pourquoi on l’a empoisonné.
La langue maternelle
Il n’y a plus d’explication
ne demeure que l’étrangeté
de l’appel
secret d’un dire à venir
depuis longtemps déposé
à bonne distance
derrière la porte
ne pouvoir
ni oublier ni reconnaître
aux métamorphoses des voix
l’écho et la fissure
du silence empli de ton nom
la langue contenue
jusqu’à l’effondrement
à ce seuil
perdante à nommer
aux forêts enchevêtrées du rêve et des jeux
des premiers morts appris
entends-tu le battement de tes tempes
dans l’entrebâillement?
Yong Chung, La langue oubliée
*choix de la lectrice de Lucius Rossi
Le livre
Un livre est ouvert
et prétend nous dire
ce qui jamais ne meurt
le tremble est là-devant
se balance à la fenêtre
une brise l’agite
jusqu’à son déclin de brume
embrasure des étoiles
et la vision
dans une lointaine campagne frontalière
de mouches à feu
Yong Chung, La langue oubliée
*choix de la lectrice de Sussi Ross
Diffraction de la lumière
Les vagues
tour à tour à la crête
l’embellie
elle a
ramassé ce matin
un coquillage
l’eau monte jusqu’aux genoux
les algues vertes
l’eau jusqu’aux hanches jusqu’aux coudes
émergent et disparaissent
les ondes mouvantes
tu es sur le quai tu regardes
mourir au soleil
les vagues
taches
dansantes
Yong Chung, La langue oubliée
*choix de la lectrice de Piet Mondrian