Lali

10 janvier 2016

Un dimanche scientifique 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 4:01

AYONEUS (G.)

Les exemples instruisent mieux que les préceptes. (Isaac Newton)
(extrait du livre de Régis Pineau, 300 citations pour aimer les sciences)

*toile de G. Ayoneus

Un dimanche scientifique 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 2:01

ALEXANDER (Kent) - 3

Une erreur peut devenir exacte selon que celui qui l’a commise s’est trompé ou non. (Pierre Dac)
(extrait du livre de Régis Pineau, 300 citations pour aimer les sciences)

*toile de Kent Alexander

Un dimanche scientifique 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 0:01

JOHNSON (Edward Killingworth) - 3

La lecture du livre de Régis Pineau, 300 citations pour aimer les sciences, a tellement passionné les lecteurs peints par Edward Killingworth Johnson qu’ils ont décidé de partager certaines de celles-ci avec nous en ce dimanche, en commençant par celle-ci, signée Albert Einstein :
Rien n’est plus proche du vrai que le faux.

9 janvier 2016

Contre-chants 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

BIJU (Leon) - 2

Loin si loin s’en est allée la mer,
L’horizon en fut l’intense nostalgie
et sous le ciel les longues laisses de sable
en dessinèrent le souvenir.

Qu’une oblique vigie se dresse
jusqu’à l,espoir d’en surprendre l’annonce
avant même que l’écume initiale
ne scintille à la cambrure du globe.

Georges-Emmanuel Clancier, Contre-chants

*choix de la lectrice de Leon Biju

Le libraire et l’écrivain

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 20:39

Ce qui s’annonçait comme l’histoire d’une amitié naissante entre un libraire et un écrivain partageant un amour pour la littérature prend une tournure bien différente à mesure que les deux hommes se lient.

Or, Sigismond, libraire d’une quarantaine d’années qui vit avec sa mère, n’est pas du genre à se faire des amis et encore moins à ouvrir sa maison à quiconque. C’est pourtant cela qui va se passer après une séance de signature de l’écrivain Frédéric Lestang à sa librairie.

En effet, ce dernier lui raconte à quel moins il est démuni en ce moment à la suite d’une rupture avec sa fiancée, laquelle l’entretenait, le lecteur le comprendra assez vite. Mais l’admiration de Sigismond pour l’écrivain et le seul et unique livre qu’il a écrit est sans bornes, si bien qu’il installe l’homme de lettres chez lui en ayant la conviction que celui-ci va y écrire son prochain chef-d’œuvre.

C’est donc sans réticence et avec beaucoup de naïveté que Sigismond se laisse prendre au jeu du manipulateur et de l’abuseur qu’est Lestang, et qu’il en vient graduellement à gruger presque la totalité de ses économies pour subvenir aux besoins princiers de son nouvel ami qui, malheureusement, a du mal avec l’écriture de son nouveau roman.

Mais comment tout cela va-t-il finir? Sigismond va-t-il un jour accepter le fait qu’il s’est fait avoir? Va-t-il jeter son pensionnaire dehors? Le revirement sera inattendu, c’est tout ce que je concéderai à vous dire.

Le roman de Gérard Pussey est loin d’être banal ou convenu. En fin psychologue de l’âme humaine et de ses tortueux détours, il nous offre avec Le libraire et l’écrivain un roman proche du suspense tant par son rythme que par les éléments qu’il dissémine au fil des pages.

Vous ne verrez plus ni les écrivains ni les libraires de la même manière dès les dernières lignes lues.

8 janvier 2016

Que ferais-je du jour 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

BAGHANA (Albino Duarte)

Sur ton épaule
un ciel aminci
mais très bleu

je relis la lumière
sur les murs de la ville

peut-être me dis-tu
quelque chose

j’y pense souvent

Martine Audet, Que ferais-je du jour

*choix de la lectrice d’Albino Duarte Baghana

La reine du Niagara

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:29

niagara

Quand il apprit l’existence de celle qu’on appelait autrefois la « reine du Niagara », Chris Van Allsburg, connu notamment pour ses récits fantastiques, décida pour une fois de s’écarter de ses habitudes et d’écrire une histoire vraie afin qu’Annie Edson Taylor ne soit jamais oubliée.

La veuve de 62 ans, n’ayant plus rien à perdre, car sans travail depuis la fermeture de son école de maintien, avec peu d’argent de côté et aucune envie de terminer sa vie dans un hospice, avait décidé qu’elle allait faire fortune en posant un geste spectaculaire et inédit. Descendre les chutes Niagara dans un solide tonneau s’imposa assez rapidement, car elle avait conservé un souvenir très vif de sa visite lorsqu’elle était enfant. Son défi ne pourrait qu’attirer l’attention de milliers de personnes et la rendre riche.

Mais ce ne fut pas ce qui arriva. L’exploit de la sexagénaire attira bel et bien une foule impressionnante et impressionnée. Mais Annie Edson Taylor ne devint jamais riche.

Mais elle demeure à jamais la première à avoir réalisé cet exploit et la seule femme à l’avoir fait seule. Ce que nous raconte Chris Van Allsburg avec talent, ses illustrations étant comme toujours à couper le souffle et le texte sobre et sensible à la fois.

7 janvier 2016

Que ferais-je du jour 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

BACKMANSSON (Hugo)

Une fine buée attrape les étoiles
la noirceur qui s’y cache

j’appuie mon front
contre la vite

des feuilles ou de l’oiseau
peu importe
qui danse

l’envers est l’endroit
un regard éblouit

Martine Audet, Que ferais-je du jour

*choix de la lectrice signée Hugo Backmansson

Qu’est–ce qu’elle a maman?

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 21:16

maman

La dépression n’est pas un sujet facile à aborder, et encore moins dans un album destiné aux petites mains. Le défi était donc de taille pour la la comédienne Sophie Faucher qui avait choisi de s’attaquer à ce thème pour son premier livre pour enfants, en se glissant dans la peau de Théo.

Théo a huit ans et il a décidé d’écrire son journal même si sa sœur lui dit que c’est un « truc de fille ». Et pour une bonne raison : il veut comprendre ce qui arrive à sa mère. Une mère qu’il ne reconnaît plus, qui traîne en robe de chambre, qui pleure souvent, qui panique pour rien et qui est aussi lente qu’une tortue. Une mère qui n’a presque plus rien à voir avec celle qu’il connaît et qui prend plein de pilules de toutes les couleurs. Une mère en pleine dépression. Mais dont elle viendra à bout. On s’en doutait. Un tel album se devait de bien finir.

Mais le chemin emprunté m’a laissé perplexe. Je ne savais pas que le ski avait le pouvoir de guérir les dépressions. C’est pourtant l’impression que j’ai eu au détour d’une page où tout s’est précipité à l’occasion de voyage de ski. Et « précipité » est presque peu dire tant le virage a été rapide. J’ai même pensé que l’éditeur avait fixé le nombre de pages et qu’on n’avait dû en retirer pour s’en tenir au nombre choisi tant le passage de l’ombre à la lumière a été rapide.

Une deuxième lecture a eu le même effet. Je n’ai pas été en mesure de croire en cette histoire malgré les scènes bien décrites et des illustrations signées Florence Leroux pour la plupart assez efficaces, même si un peu rudimentaires. Et je me demande encore pourquoi il n’y a pas de dossier pour les adultes à la fin, ce que j’estime essentiel pour un tel livre.

Autrement dit, Qu’est-ce qu’elle a maman? ne m’a pas convaincue. Un autre album sur le sujet s’avère nécessaire.

6 janvier 2016

Que ferais-je du jour 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

AVED (Joseph) - 4

Dans le tiroir des heures
je dispose côte à côte
un grain et l’immensité

la lueur d’une lampe glisse
sous ma porte

je retourne à la fenêtre

je n’ai pensé à personne

Martine Audet, Que ferais-je du jour

*choix de la lectrice de Joseph Aved

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