Lali

17 janvier 2016

Un dimanche fruité 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 0:01

FORTHOFER (Sharon)

S’il est des livres dont je ne me lasserai jamais, c’est bien ceux portant sur la langue. Je suis donc continuellement à l’affût de livres portant sur les expressions régionales et sur l’origine des expressions que nous utilisons au quotidien.

C’est donc avec bonheur que j’ai découvert au hasard d’une récente visite à la bibliothèque un livre signé Serge Meleuc intitulé T’as la pêche?, qui relate l’origine de quelques expressions comportant un nom de fruit.

Et comme j’ai décidé de lui consacrer ce dimanche, aussi bien inviter des lecteurs et des lectrices aimant les fruits, non? C’est donc à lectrice peinte par Sharon Forthofer que je propose cette première expression fruitée :

Pour une poignée de cerises : pour une valeur insignifiante
L’expression ne pas valoir une cerise, valoir très peu, a été utilisée du XIe au XIVe siècle. Comme la bouchée de pain, la poignée de cerises ne représente pas grand-chose. La petitesse du contenant (la poignée) associée à la petitesse du fruit symbolise donc à plus d’un titre la très faible valeur du bien considéré.

16 janvier 2016

Contre-chants 8

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

HARRISON (Blake) - 12

Tel fut
dans le dédale
d’une ville où le temps se fit miroir
l’égarement de tes pas
somnambules.

Georges-Emmanuel Clancier, Contre-chants

*choix de la lectrice de Blake Harrison

15 janvier 2016

Contre-chants 7

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

HARKINS (David) - 1

Entre mer et roc des dieux
les étés de braise bleue.

La même langue mais solaire.

Et la vie change avec le vent.

Georges-Emmanuel Clancier, Contre-chants

*choix de la lectrice de David Harkins

Un album pour rêver

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 20:37

Capucine, Café de la Paix, 1952

Capucine, au Café de la Paix, en 1952

Sophie Litvak reading at bus stop in Paris wearing a Lanvin Castillo creation. Elle, September 1952.

Sophie Litvak, habillée par Lanvin, aussi en 1952

Suzy Parker in Lanvin-Castillo, photographed by Georges Dambier 1952

Suzy Parker, aussi habillé par Lanvin, la même année

bettina-in-suit-by-christian-dior-photo-by-georges-dambier-elle-march-1953

Bettina, habillée par Christian Dior, en 1953

Brigitte Bardot - 1956

Brigitte Bardot, en 1956

Georges DambierMarie Helene Arnaud the red fish Magazine Elle 1957

Marie-Hélène Arnaud, en 1957

Iris Bianchi sitting along the Seine ELLE, 1957

Isi Bianchi, la même année.

Ce sont là des photos que vous connaissez pour la plupart. Mais saviez-vous qu’elles étaient toutes de Georges Dambier, qui a travaillé pour Elle pendant des années et participé avec Maurice Siegel à la création du magazine VSD?

Découvrez-en d’autres de même que son parcours dans le très bel album Paris Fifties : Regards de mode qui lui est consacré. Un album de toute beauté qui met en valeur les remarquables photographies de Georges Dambier dont le travail nous est présenté par Danielle Bott avec sobriété, justesse et admiration.

Un album pour rêver.

14 janvier 2016

Contre-chants 6

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

GRABER (Carrie) - 6

Tant et tant de chemins
affrontés, caressés, épousés,

mais le pas toujours premier,
la découverte,

jusqu’en la nuit le trait
matinal.

Georges-Emmanuel Clancier, Contre-chants

*choix de la lectrice de Carrie Graber

Les sauvages

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:32

Les-sauvages

Je n’avais lu que d’excellentes critiques à propos de l’album de Mélanie Rutten, intitulé Les sauvages. Certaines étaient même dithyrambiques. Or, je ne suis pas arrivée à entrer dans l’histoire et à en saisir les sens. Je me suis perdue en chemin alors que les deux héros savaient où ils allaient et qu’ils y allaient sans aucune hésitation.

C’était la nuit et ni l’un ni l’autre n’avaient peur. Au bout du tronc d’arbre dans lequel ils se sont glissés les attendaient des sauvages qui avaient chacun un rôle tandis que certaines choses disparaissaient et que d’autres apparaissaient.

Mais un jour la clairière ne fut plus aussi vaste. Ni aussi claire. Celui qui faisait peur était là tout près. Prêt à être apprivoisé. Et la nuit se termina. Les deux personnages rentrèrent. Le rêve était fini.

Et je suis retournée à la première page. J’ai tout relu une seconde fois, puis encore une fois. Et j’ai chaque fois perdu mon chemin. Probablement parce que le fantastique ne me touche pas. Et qu’il est là, partout, dans Les sauvages.

J’ai compris que ce livre ne m’était pas destiné et que je n’étais probablement pas le public cible de cette aventure à mi-chemin entre le rêve et la réalité. Et qu’il valait mieux que je laisse d’autres que moi le commenter.

13 janvier 2016

Contre-chants 5

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

GÖTTING (Jean-Claude) - 2

Géométries des crépuscules
sous le lacis des trains
terre et fleuve
lentement s’apaisent.

Georges-Emmanuel Clancier, Contre-chants

*toile de la lectrice de Jean-Claude Götting

Pour l’amour des livres

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 20:36

Livres volants

Imaginez un homme qui, jour après jour, note dans un livre ses réflexions sur la vie. Imaginez maintenant qu’un ouragan vienne perturber sa vie et efface tout ce qu’il a écrit. Imaginez maintenant que, grâce à cet événement bouleversant, il mettra les pieds dans une bibliothèque et verra sa vie totalement transformée. Imaginez une histoire où il est question de l’amour des livres, un amour qui porte autant sur l’objet lui-même que sur son contenu. Imaginez tout cela et plus encore.

Imaginez que Morris Lessmore, le héros de cette histoire, ressemble à Buster Keaton. Imaginez des images qui ont un côté suranné des plus sympathiques. Imaginez des planches sans couleurs, le temps que Morris se remette de ses émotions, du fait que son livre ait perdu tous ses mots et qu’il franchisse le seuil de la bibliothèque municipale. Imaginez qu’au contact des livres la vie se colore à nouveau.

Imaginez tout cela et vous aurez entre les mains Les fantastiques livres volants de Morris Lessmore, un album créé à partir du film du même nom à qui a été accordé en 2011 l’Oscar du meilleur court métrage d’animation.

Un album à offrir pour faire aimer les livres. Et même, à s’offrir. Il n’y a pas d’âge pour certains livres.

12 janvier 2016

Contre-chants 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

GODENHJELM (Berndt) - 1

Voluptueuses
volutes
dans le vent marin.

Où se creuse la dune
l’arrière-pays avance
qui se languit de la mer.

Comme elle se tait
pour un instant
la houle.

Georges-Emmanuel Clancier, Contre-chants

*choix de la lectrice de Berndt Godenhjelm

Le bouquet de roses

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:09

bouquet de roses

Même si je ne suis pas certaine que des enfants soient en mesure de comprendre le sens véritable de cette histoire et de saisir toute la sagesse qui s’y inscrit, je dois avouer que j’ai été charmée par Le bouquet de roses, un album qui raconte une histoire vraie qui s’est déroulée au Japon dans les années 1950.

Un Français en visite chez un ami japonais reçoit le jour de son départ un magnifique kinono pareil à celui qu’il a vu la veille de la part de la grand-mère de celui-ci. Pour la remercier, il lui envoie un bouquet de roses. Et là débute une autre histoire, celle où l’on découvrira tous les détails relatifs au kimono de même que ce qu’est devenu le bouquet de roses.

Une histoire étonnante, attendrissante et totalement vraie, écrite par Claude Helt, dont on connaît le talent de conteur et de vulgarisateur. Une histoire qui donne à réfléchir et à laquelle les pastels de Nathalie Novi donnent une touche vibrante.

Peut-être pas un album facile d’accès, mais magnifique. Et très émouvant.

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