Les anti-citations 9

La meilleure façon de se faire pardonner ses fautes, d’est de ne jamais les avouer.
Franz-Olivier Giesbert, Dictionnaire d’anti-citations
*toile de Lea Colie Wight

La meilleure façon de se faire pardonner ses fautes, d’est de ne jamais les avouer.
Franz-Olivier Giesbert, Dictionnaire d’anti-citations
*toile de Lea Colie Wight

Anglais : Ils ont un grand avantage, dans la vie. Ils connaissent déjà l’anglais.
Franz-Olivier Giesbert, Dictionnaire d’anti-citations
*toile de Karoly Krusnyak

Oubli : Arrive toujours plus vite que le pardon.
Franz-Olivier Giesbert, Dictionnaire d’anti-citations
*toile de Tracy Wall

Ce qui est considéré comme vrai est souvent faux mais ce qui est réputé faux n’est pas toujours vrai.
Franz-Olivier Giesbert, Dictionnaire d’anti-citations
*toile de Faye Vander Veer

C’est quand on n’a rien à perdre qu’on a tout à gagner.
Franz-Olivier Giesbert, Dictionnaire d’anti-citations
*toile de Thomas Faed

On se rend compte du bonheur au vide affreux qu’il laisse subitement derrière lui quand il est parti.
Franz-Olivier Giesbert, Dictionnaire d’anti-citations
*toile de Paul Kelley

Ceux qui parlent le moins finissent souvent par devenir ceux qui sont les plus écoutés.
Franz-Olivier Giesbert, Dictionnaire d’anti-citations
*toile de Manuel Ramirez Ibanez

Ce n’est jamais quand on gagne que l’on évoque le hasard. C’est toujours quand on perd.
Franz-Olivier Giesbert, Dictionnaire d’anti-citations
*toile d’Aleksandr Ivanovich Laktionov

Il y a longtemps, il me semble, que n’a paru le journal du pays de Lali. Or, la lecture du Dictionnaire d’anti-citations de Franz-Olivier Giesbert m’ayant tant fait sourire, j’ai décidé de lui consacrer ce dimanche et de publier une nouvelle édition du journal.
Lecteurs et lectrice de journaux, en commençant par le lecteur de l’illustratrice Helena Perez Garcia, sont donc invités à découvrir ces citations notées au fil des ans par l’auteur qui a un sens de la dérision, de l’humour et de la réplique bien à lui, comme on peut le constater par ses mots à propos de la vérité : La vérité, ça ne sert à rien de la dire. Elle change tout le temps.

Il a suffi qu’un illustrateur globe-trotter fasse voir à une écrivaine la valise contenant des centaines de dessins postés des endroits où il ont été réalisés pour que celle-ci se laisse prendre au jeu d’écrire à partir de ceux-ci.
Cela donne un album magnifique. Inspiré. Inspirant. Où se côtoient des paysages, des couleurs, des timbres, des oblitérations. Et des poèmes.
Pour qui aime les cartes postales, cet album est presque une série de cartes postales. Plus artistiques que touristiques. Pour qui aime la poésie, ce recueil d’images est aussi un recueil de poèmes.
Pour qui aime les arts qui se croisent, De la ville, il ne reste que toi est un bijou. Rien de moins.
Normand Cousineau et Jennifer Tremblay ont signé ici un album séduisant, à laisser traîner, à ouvrir au hasard. Pour se retrouver à Paris, à Cuba, à Québec, à Londres, à Bruxelles, au Venezuela, ou ailleurs. Là où « tous les panneaux montrent la mer droit devant ».