Lali

1 septembre 2019

La première phrase 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 3:01

Un jour, j’étais âgée déjà, dans le hall d’un lieu public, un homme est venu vers moi.

Quel roman commence par cette phrase?

*toile d’Aline Jansma

La première phrase 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 2:01

Les familles heureuses se ressemblent toutes; les familles malheureuses sont malheureuses chacune à leur façon.

Quel roman commence par cette phrase?

*toile de Jessica Rice

La première phrase 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 1:01

Toutes les histoires vraies portent avec elles une instruction, bien que dans quelques-unes le trésor soit difficile à trouver, et si mince en quantité, que le noyau sec et ridé ne vaut souvent pas la peine que l’on a eue de casser la noix.

Quel roman commence par cette phrase?

*gravure sur bois de Baldo

La première phrase 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 0:01

Pour souligner ce premier dimanche de septembre, qui fait partie pour nous, Québécois, d’un weekend de trois jours, si nous jouions un peu? Et comme c’est encore un peu l’été, si nous le faisions à la plage, en compagnie de lectrices et de lecteurs?

Vingt premières phrases de livres célèbres, pour la plupart des romans, seront proposées au cours de la journée. À ces liseuses, à ces ces liseurs et à vous de trouver d’où elles sont tirées. Vos propositions et les réponses ne seront validées qu’en fin de journée.

La première est celle-ci : Raymonde prêta l’oreille.

À vous de jouer!

*toile de Giovanni Iuduce

7 août 2019

Wakolda

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:45

Dès que j’ai eu terminé la lecture de la quatrième de couverture de Wakolda lors de la récente vente d’élagage annuelle des bibliothèques de Montréal, j’ai tout de suite ajouté à ma pile de livres sélectionnés celui-ci. Sans aucune hésitation. En sachant qu’il s’agissait là d’un véritable roman, ce qui n’est pas le cas de La disparition de Josef Mengele.

Et j’ai dévoré ce roman autour du médecin allemand, qui se déroule à l’époque de son passage en Patagonie. Malgré la folie de cet homme. Malgré le côté horrible de sa passion pour la gémellité et les êtres parfaits. Malgré la fascination de Lilith, une fillette trop petite pour son âge, pour cet être néfaste. Oui, malgré tout cela.

Parce qu’il s’agit là d’un roman (et non pas d’une biographie romancée) mettant en scène un personnage qui n’est pas qu’un personnage, mais un homme qui commit l’irréparable au nom de la science et dont l’histoire n’est plus à raconter, Wakolda ne peut laisser quiconque indifférent. Probablement parce que tout y est plausible.

Or, j’ignorais tout de ce livre ce jour de mai où il s’est trouvé sur une des tables de vente. Je ne savais pas qu’un film avait été tourné à partir de celui-ci, pas plus que ce livre avait grandement médiatisé.

Je n’ai pas regretté mon achat impulsif tant ce livre m’a absorbée. Lucia Penzo est une telle raconteuse que j’ai lu le livre en quelques heures, tremblant pour la petite Lilith, me demandant quel sort allait lui réserver le monstre d’Auschwitz. Et en me demandant jusqu’où pouvait encore aller Josef Mengele.

Un roman brillant, troublant, qui vous rendra peut-être mal à l’aise, mais que vous ne pourrez déposer.

6 août 2019

Destin brisé

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:18

Avec Tu t’appelais Maria Schneider, la journaliste Vanessa Schneider livre un récit qui va au-delà du sujet abordé par celui-ci, à savoir sa cousine Maria Schneider, qui s’est éteinte en 2011 après une vie en dents de scie, sans avoir trouvé le bonheur ou une certaine paix avec elle-même, malgré la stabilité d’un amour qui s’est échelonné sur de nombreuses années.

Mais c’est le livre qu’elles auraient voulu écrire ensemble, affirme l’auteure, qui a choisi de ne pas faire les coins ronds, de ne pas enjoliver les personnages qui sont les membres de sa propre famille et de ne pas faire de Maria une sainte.

Cela nous donne un récit composé d’épisodes, plus qu’un suite chronologique des événements, ce qui n’est pas pour me déplaire. J’aime parfois me perdre dans le dédale des images qui surgissent, comme se plait à le faire Vanessa Schneider dans ce portrait de famille hors de l’ordinaire, un peu hippie, et surtout non conventionnelle, au sein de laquelle Maria a toujours trouvé refuge.

D’aucuns pourraient trouver que le récit va trop loin, que Vanessa Schneider verse dans le trop plein de détails, mais je pense qu’il lui était impossible de faire autrement, que la nécessité de dresser le véritable portrait de sa cousine était plus forte que tout. Alors, oui, Tu t’appelais Maria Schneider ne fait pas l’éloge de cet oiseau blessé qui a choisi de se détruire lui-même. Pas plus qu’il ne pardonne les chutes et rechutes de celle qui ne parvint pas à venir à bout de ses démons.

Vanessa Schneider a choisi le chemin de la vérité. Sans l’embellir. Mais avec beaucoup de tendresse pour celle qu’elle aurait voulu voir heureuse et sobre, et de laquelle elle aurait voulu être plus proche, malgré la différence d’âge entre elles.

Mais Maria a bousillé les cartes. Et le film de Bertolucci qui fit scandale n’est pas la seule raison de sa descente aux enfers, même s’il y a grandement contribué. La propre enfance de Maria, ses liens avec sa mère et le fait d’être la fille illégitime de Daniel Gélin l’avaient déjà fragilisée.

Tu t’appelais Maria Schneider est un livre vrai, sans pudeur inutile, et c’est là toute sa force.

5 juillet 2019

Étonnée? Pas trop!

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:56

Les éditions Alias ont décidé de réimprimer en début d’année le recueil de nouvelles de Dominique Lavallée initialement paru chez Triptyque en 2005, Étonnez-moi, mais pas trop!

Or, le livre trainait dans mes nombreuses piles de livres, attendant son heure, depuis de nombreuses années. Je l’ai donc extrait de l’une d’elles afin de m’y plonger.

Et j’ai lu ces onze nouvelles sans grand étonnement, malgré leur efficacité. Je n’en retiens pas vraiment quelque chose, sinon le soin apportée aux métaphores et au style, même si j’ai trouvé par moments que l’auteure en faisait un peu trop dans la recherche d’images et le jeu des comparaisons. Peut-être parce que, tout simplement je n’ai pas réussi à m’attacher à aucune de ces femmes qui sont presque toutes au bord de la crise de nerfs.

M’attendais-je trop à être étonnée en raison du titre du recueil? C’est probable. C’est donc un peu déçue que j’ai refermé le recueil de Dominique Lavallée. J’aurais tellement souhaité avoir un coup de cœur pour ce livre afin de pouvoir vous dire qu’une pépite était passée inaperçue pendant longtemps.

Or, Étonnez-moi, mais pas trop! n’est en rien un bijou, même si la lecture n’est pas désagréable, pas plus qu’elle n’est passionnante. À dire vrai, ce recueil pourrait apporter une distraction à des trajets en bus ou en métro, ce qui est déjà bien, non? À vous de voir si vous serez en mesure de vous laisser davantage séduire que moi par les aventures de ces femmes contrariées, désespérées, déboussolées auxquelles Dominique Lavallée a choisi de donner vie.

4 juillet 2019

Spirales

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 20:23

Est-ce l’entêtement ou la volonté de croire que ce livre s’améliorerait au fil des pages qui m’a poussée à aller au bout de cette histoire insipide, mal construite et ne tenant pas debout qu’est Spirales? Ou est-ce parce que Tatiana de Rosnay a toujours eu bonne presse que je me suis laissée tenter par ce roman paru en 2004 au point de me persuader qu’il ne pouvait être aussi mauvais qu’il m’en a donné l’impression dès la fin du premier chapitre?

Peu importe. Le résultat est le même. Ce faux thriller psychologique où il est question d’adultère, de mort, de témoins, d’extorsion, de bourgeoisie, s’est révélé sans intérêt. Ne reste que la rage d’avoir cru une minute que le roman valait peut-être le coup. Seule compensation : il ne m’aura volé que deux heures.


2 juillet 2019

Remède de cheval

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 20:37

Remède de cheval, le deuxième tome des aventures d’Agatha Raisin, après La quiche fatale, se lit d’une traite. Et il est encore plus amusant que le premier, en raison du besoin de séduire de notre héroïne qui a l’âme d’une chasseresse et qui est presque prête à tout pour obtenir les faveurs du nouveau vétérinaire à défaut de conquérir son voisin.

Il n’est donc pas que question d’un crime, et même de deux, à élucider ici. Il est question de jeux de séduction, de mensonges, de tout ce qui se sait même ce qui n’est pas dit tout haut, de tout ce qui se trame et qui finira par se savoir, car tout finit toujours par éclater au grand jour dans un petit village.

L’accident qui a coûté la vie au nouveau vétérinaire n’en est pas un, apprendrons-nous quand une cliente de celui-ci, qui avait euthanasié son chat, sera trouvée morte, et pas des suites d’un problème lié à son diabète.

Or, Agatha était déjà sur la piste, ayant flairé la magouille. Et pas qu’elle. Son voisin, aussi. Si bien qu’à deux, maintenant qu’il est convaincu qu’Agatha ne cherche plus à l’attirer dans ses filets, ils vont enquêter à droite et à gauche et questionner toutes les femmes qui ont eu à faire avec le vétérinaire.

Défiant la loi, n’en faisant qu’à leur tête, le duo a bien l’intention de découvrir le ou les coupables de ces deux crimes. Et ils y parviendront, il va sans dire. Non sans vous avoir fait rire plus d’une fois.

Un roman qui vous détendra (malgré une traduction un peu bâclée à mon goût, ce qui me poussera probablement à lire le troisième tome en anglais) et que vous n’aurez pas envie de lâcher une minute!

30 juin 2019

Les anti-citations 10

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 20:01

Égoïste : Personne qui ne s’intéresse pas à vous.

Franz-Olivier Giesbert, Dictionnaire d’anti-citations

*toile de Marius van Dokkum

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