Basse-ville 5
c’est ton visage
ton horizon
ta soif
et surtout tes lèvres
encore
qui me frôlent
mais la nuit
est comme en dehors de tout
je ne sais pas
ce qui me retient
de fendre les souvenirs
d’incendier la maison fugitive de l’été
il est minuit
et vivre ne fait pas le poids
Michel Pleau, Le ciel de la basse-ville
*choix de la lectrice de Robert Froh