Le cœur sauvage 4
Le réel m’offre des pans suaves
que je ne peux pas goûter
Un bonheur inemployé me fait tourner à vide
Il m’élève
gruge ma patience
me fait crier au bout de mes branches
des noms de la beauté
dont j’enfouis
les tambours
le paysage aimé
dans la case de nuit
de mes habits de somme
Marie-Hélène Montpetit, Le cœur sauvage de mon nom
*choix de la lectrice de Boris Grigoriev