Les mots de Micheline 2
Le bonheur a la peau tendre
Éclair félin il passe
Il susurre le temps de sa chimère
A quelque chose d’animal
Bondit se dissipe en fumée blanche
Glisse éthéré entre les mailles de l’âme
Il ne revient jamais tout à fait
Pâlit peu à peu les rives de la mémoire
On l’attend encore
Étourdis par son passage
Micheline Boucher, Les mots sont des oies sauvages
*choix de la lectrice de Nicolai Cikovsky