Des âges 9
Frêle passager de la vie à la mort,
un chant te porte jusqu’à l’autre nuit.
Ton poème est un relais pour l’âme,
une ligne à l’horizon où tu disparais
dans les mots de tous les humains,
mots de tendresse, mots d’effroi,
– langage et silence de l’inachevé…
Ainsi auras-tu appris de toutes vies
à mesurer le sens de ce monde.
Jean Royer, Des âges solitaires
*choix de la lectrice de C. Nissen