Les vers d’Axel 8
Elle
Elle
comme une voile
dont le front chante
glisse lèvres au vent
des mots de vague
souffle des parfums de pinède
sur nos yeux éblouis.
Son corps
que balance le navire
vire sur moi une caresse
que je pêche et que je lèche.
Images parfaites de l’onde
montent
sur l’étrave de nos chairs éblouies.
Ses lèvres lavent le vent
d’une main bleue.
La vie glisse en elle comme un sentier,
sillage d’une pinède
où repose le velours de ses lèvres
que mes doigts écartent
en rouges morsures.
Axel Maugey, Les âmes rouges
*choix de la lectrice de Claude Lacaze
