Queelques notes venues d’Istanbul
Il m’arrive d’avoir envie de dépaysement. Et même si nombreux sont les livres qui m’emportent ailleurs et me permettent d’accéder à ce à quoi j’aspire, j’ai parfois besoin d’autre chose que les mots malgré l’atmosphère qui se dégage d’eux. C’est alors que je me tourne vers la musique, laquelle ne cessera jamais de m’étonner. C’est ainsi qu’il y a un moment j’ai fait connaissance avec le pianiste turc Fazil Say. Au détour d’une route. Alors que je venais de lire le poète Nâzim Hikmet et que j’ai voulu en savoir plus sur lui.
Fazil Say a composé un magnifique oratorio intitulé Nâzim qui lui est consacré. Car l’interprète de Bach, Mozart, Stravinsky, Gershwin et beaucoup d’autres, est aussi compositeur.
Sa symphonie intitulée Istanbul a des élans qui donnent parfois la chair de poule. Notamment dans Merrily clad young ladies aboard the ferry où musique traditionnelle turque et jazz s’entremêlent avec brio.
