Dans une heure ou deux
Et parfois, pas de fil, malgré la beauté de certaines toiles. Et parfois des toiles qui restent silencieuses. Et le doute qui vient, qui part, qui revient. Et si plus aucune n’avait d’histoire à me raconter? Et si j’avais fait le tour? Et s’il était temps de me taire?
Et je me dis qu’il qu’il vaudrait mieux que j’aille faire un brin de causette avec la lectrice de Wayne Thiebaud, qu’elle aura sûrement quelque chose à me dire du livre qui est devant elle, et que dans une heure ou deux, les mots me reviendront.

Les mots viennent toujours parce que je crois que le silence n’est pas le désert de la pensée mais son jardin secret.
Commentaire by Armando — 21 juin 2008 @ 15:05
« Il nous faut peu de mots pour exprimer l’essentiel. »
(Paul Eluard)
Commentaire by Denise — 21 juin 2008 @ 16:09
Normal, Lali. T’as rien compris. T’as cru que j’lisais, t’as sauté sur l’ bouquin.. Tu ne m’as pas regardée. Non, tu as cru… Sinon, tu aurais vu que je ne lisais pas. Je n’ai rien à en faire de ce bouquin. Des gravures, des eaux-fortes ou je ne sais quoi… J’étais en train de réfléchir. J’ai fait une bêtise… trop tard. Je n’aurais pas dû partir, j’aurais dû me taire. Je n’aurais pas dû dire cela, j’aurais dû paraître étonnée ou feindre de ne pas le savoir. Je pourrais peut-être lui envoyer un message. Et puis, après tout… j’ai bien fait.
Hein ? De quoi je parle ? De mon histoire ! Tu vois bien que tu étais à côté de la plaque… La vraie vie n’est pas toujours semblable à celle des romans ! La mienne est tellement banale que si cela continue, je vais finir par vous ressembler et je vais quitter ma toile pour aller faire un commentaire
A moins que… Ah ! Le téléphone sonne ! Cette fois-ci tu vas pouvoir imaginer une suite !
Commentaire by Reine — 21 juin 2008 @ 16:31
Chouette! Le téléphone qui sonne… Je vais pouvoir attraper le livre en douce et filer à l’anglaise…
Commentaire by Lali — 21 juin 2008 @ 18:48