En compagnie de Mallarmé 4
C’est avec bonheur que la lectrice peinte par Gary et Suzy Zahradka a découvert Mallarmé, et ces vers, particulièrement, dont elle ne connaissait que le début :
Brise marine
La chair est triste, hélas! et j’ai lu tous les livres.
Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres
D’être parmi l’écume inconnue et les cieux!
Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
Ne retiendra ce cœur qui dans la mer se trempe
Ô nuits! ni la clarté déserte de ma lampe
Sur le vide papier que la blancheur défend
Et ni la jeune femme allaitant son enfant.
Je partirai! Steamer balançant ta mâture,
Lève l’ancre pour une exotique nature!
Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,
Croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs!
Et, peut-être, les mâts, invitant les orages,
Sont-ils de ceux qu’un vent penche sur les naufrages
Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots…
Mais, ô mon cœur, entends le chant des matelots!

J’aime bien les bises marines à cause des matelottes… qui sont si coquines…
Commentaire by Fou à Lier — 28 avril 2010 @ 18:57
Obsédé, ce ne sont pas des bises mais des brises…
Commentaire by Fée Néant — 28 avril 2010 @ 18:58
Oh… des brises… des bises… tout ça ce n’est que du vent…
Commentaire by Fou à Lier — 28 avril 2010 @ 18:59
Je viens relire avec plaisir ces beaux poèmes de Mallarmé… même si dans certains, je trouve sa poétique je l’avoue, un peu hermétique pour moi! Il me faut creuser …
et je découvre le dernier commentaire de Fou à lier!
Fou à lier, les bises ne sont pas du vent, d’ailleurs je t’en fais quatre à partager avec le poète Armando! Et si elles viennent du coeur… Je peux t’assurer qu’il n’est en rien virtuel! 🙂
Commentaire by Chantal — 3 mai 2010 @ 9:37