Quelques vers de Goethe 12
Comme les autres, la lectrice peinte par Mary Ferris Kelly a été sous le charme des mots du grand Goethe. Encore plus quand elle a lu ceci :
Pensées nocturnes
Que je vous plains, astres infortunés,
Si beaux pourtant et d’un si grand éclat,
Qui éclairez le marin en détresse,
Sans récompense et des dieux et des hommes :
Car vous n’aimez, n’avez jamais aimé.
Au vaste ciel, des heures éternelles
Irrésistiblement mènent vos rondes.
Et quel périple avez-vous parcouru,
Depuis qu’étant dans les bras de l’aimée,
Vous et Minuit, je vous ai oubliés!

Moi j’ai eu une pensée matinale, mais comme on est à l’heure d’hiver, cela peut être considérée comme une pensée nocturne?
Commentaire by Armando — 10 février 2010 @ 7:35
Je me verrais bien assise dans le décors de cette chaleureuse toile en lisant Goethe..
Commentaire by Chantal — 10 février 2010 @ 8:29