Lali

25 mai 2025

En vos mots 944

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

Une fois de plus, la semaine a passé à toute vitesse sans que je trouve le temps de faire le quart de ce qui était au programme. Mais, par contre, j’ai trouvé quelques minutes pour terminer le roman jeunesse en cours, dont je vous parlerai sûrement bientôt, et j’ai même assisté à un spectacle musical en compagnie de mon amie Marie-Francine.

Et comme c’est dimanche, il est temps de vous proposer une nouvelle scène livresque. C’est sur une toile de l’artiste Sandy Mollett que j’ai arrêté mon choix, en espérant qu’elle vous inspirera une histoire ou un poème.

Comme d’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc la semaine devant vous pour écrire et lire les textes déposés sur l’illustration de dimanche dernier.

D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.

2 Comments »

  1. Ses journées sont si occupées. Un travail prenant, des trajets un peu trop longs, les courses. Puis un peu de ménage, les repas à préparer. Prendre des nouvelles des uns et des autres. Alors il n’y a que le soir, bien tard, qu’elle peut s’accorder un peu de temps. Même si souvent la fatigue s’abat sur elle implacablement, elle saisit le livre qu’elle est en train de lire, et l’emmène dans un lieu où elle peut enfin trouver un peu de repos tant mérité. L’hiver elle se pelotonne dans son lit, sous la couette, ou s’allonge sur le canapé. Mais dès que le temps le permet, elle va s’adosser à l’un des grands arbres du jardin. Parmi le senteurs de la nuit. Et là, la communion est multipliée. Avec le roman. Avec l’arbre. Avec le soleil en train de se coucher. Avec toute la nature autour d’elle rassemblée. Avec elle-même. Réunifiée.

    Commentaire by anémone — 29 mai 2025 @ 12:27

  2. Je lui parle chaque soir
    Alors qu’elle n’est plus d’ici
    Vivre ce n’est qu’un hasard
    Et mourir une vraie folie

    Je lui parle dans mes silences
    De ce qu’auraient été nos vies
    Si elle avait aimé la semence
    Dont je suis devenu le fruit

    Je me dis qu’elle est heureuse
    À l’ombre d’une douce éternité
    Aussi paisible que mystérieuse
    Qu’un dieu aurait délaissée

    Et même sans rien savoir
    Je me dis que dans une autre vie
    On se rencontrera quelque part
    Puisqu’on s’est perdus ici

    Commentaire by Armando — 31 mai 2025 @ 11:44

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