Un jeudi saveur chocolat
Un jeudi saveur chocolat nous offre douze tranches de vies mettant en scène des personnages ayant un lien plus ou moins direct avec un petit café isolé de Tokyo qui nous est présenté dès les premières pages.
Voilà qui pourrait résumer ce roman choral qui ressemble beaucoup à un recueil de nouvelles, chacun des chapitres pouvant en effet être qualifié de nouvelle puisqu’il s’autosuffit. Mais le tout, quand on a saisi ce qui unit un personnage à un autre, que la scène se déroule à Tokyo ou à Sydney, constitue un fort joli collage.
Tous les personnages sont attachants, du serveur à celle qui commande tous les jeudis un chocolat chaud en passant par celles et ceux qui se sont arrêtés dans ce café et par les personnes faisant partie de leur entourage. Vous aurez compris que quiconque entame la lecture du roman de Michiko Aoyama tombe rapidement sous le charme. Ce fut mon cas. Et qu’en dire plus, ce serait vous priver du plaisir de la découverte.
« Mais si nous ne faisons rien au moment où naît un souhait, peut-être qu’au bout du compte, il disparaîtra avec nos sentiments. » C’est ce que je retiendrai de ce roman, car cette citation résume bien chacun des épisodes tout en nous rappelant l’essentiel d’agir pour que ne s’éteigne pas un rêve, un désir, un souhait, un appel.