En vos mots 678

Un jour, les librairies ouvriront à nouveau. Un jour, la vie redeviendra un peu ce qu’elle était avant. Ou elle sera autre. Nul ne peut nous dire avec certitude ce qui nous attend.
Pour l’heure, rêvez et imaginez, à partir de cette aquarelle de Katerina Konyukhova, le bonheur que ce sera de retrouver ces lieux que nous chérissons tant. Racontez-le en vos mots, comme vous le faites semaine après semaine, et n’oubliez pas de lire les textes déposés sur l’illustration de dimanche dernier, que je viens tout juste de valider.
C’est avec plaisir que nous vous lirons dans une semaine, et pas avant.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous. Que celle-ci vous soit douce malgré ce que nous vivons d’incertitude.
Merci Lali. Bon Dimanche à toi. Unies par la pensée chaque jour qui passe…
Nous sommes » citoyens du Monde « … Le Covid 19 en est le maître sans y avoir été invité!!!
Plein bises de chez moi, ensoleillées et non contaminées, du moins jusqu’ à ce jour!
Commentaire by Chantal — 5 avril 2020 @ 9:38
La librairie a fermé
Où j’aimais prendre le thé.
C’est donc dans l’imaginaire
Que je parle à ma libraire
On sort les anciens ouvrages,
Les livres issus d’un autre âge,
Les vieilles photographies,
Tout un passé reprend vie.
On n’ose penser au futur,
Ni faire des conjectures.
Le présent reprend ses droits,
Même si tout va de guingois.
Certains subissent le labeur,
Ou sont baignés de douleurs.
Nous sommes tous un peu meurtris
Par ce virus qui sévit.
Pourtant c’est bien le printemps,
Et nous passons du bon temps,
Même si on prend le thé seul,
Près du rosier, du tilleul.
Je songe à tous mes amis,
Et les espère à l’abri.
L’amour sera le plus fort,
Beaucoup plus fort que la mort.
La librairie rouvrira
Et le monde resourira.
Je remercie ma libraire,
Et mon cher imaginaire!
Commentaire by anémone — 10 avril 2020 @ 5:48
On rêve toujours d’ailleurs
Du Mexique ou bien du Pérou
De plages au sable d’or
Mais on doit rester chez nous
On grogne, on râle, on peste
Faut qu’on étale notre malheur
On se dit foutu et tout le reste
Qu’on connaît déjà par cœur
Mais le monde est un village
À la portée de nos mains
Il suffit de tourner des pages
Pour voyager très loin
Un vagabond, un heureux baladin
Quelque part dans l’immense univers
À Venise puis au pays d’Hadrien,
Au Cap-Vert, pas si loin du Niger
Les mots sont comme des étoiles
De beaux paysages qu’on décrit
Ils nous promènent à Montréal
À Lisbonne ou bien Paris
Commentaire by Armando — 12 avril 2020 @ 6:05