Les étreintes 2
Au fond
Se souvenir est facile
Facile de pousser la porte
Qui si peu résiste
Mais l’écharde qui s’enfonce
La liasse secrète dans l’armoire
La vigne défaite et bleue?
Mais l’écharde qui creuse encore
Avec le charbon de son regard
Le fond du cœur?
Gérard Bocholier, Les étreintes invisibles
*choix de la lectrice de Jean-Baptiste Camille Corot