Si on parlait de nostalgie 1
Est-ce par la mélancolie ou par la nostalgie que j’ai été gagnée hier après-midi alors que je remontais le temps en compagnie de jeunes Français qui s’apprêtaient à vivre une expérience hors du commun, à l’image de celle que s’apprêtait à vivre en septembre 1985 celle que j’appelle ma sœur adoptive? Difficile de donner à ce sentiment un nom qui englobe toutes les composantes qui font de cet état ce qu’il est et rien d’autre.
Mais il me semble bien que cela ressemble à ce qu’on dit, entre autres, de la nostalgie, ce regret mélancolique d’une chose, d’un état, d’une existence qui a été nôtre il y a longtemps. Ce qui m’a poussée à aller au-delà des définitions de base afin de voir jusqu’où allait la nostalgie et comment elle s’exprimait.
C’est donc autour de la nostalgie que portera ce dimanche alors que des lectrices, tour à tour, notamment celle-ci, peinte par Vladimir Gusev, nous présenteront des citations sur le sujet, en commençant par celle-ci, signée Fred Pellerin : Le passé laisse des traces, toujours! Des traces qu’on suit encore, avec une brèche de nostalgie dans le cœur. Comme une grafignure qui ne cicatrise pas.