Les sauvages
Je n’avais lu que d’excellentes critiques à propos de l’album de Mélanie Rutten, intitulé Les sauvages. Certaines étaient même dithyrambiques. Or, je ne suis pas arrivée à entrer dans l’histoire et à en saisir les sens. Je me suis perdue en chemin alors que les deux héros savaient où ils allaient et qu’ils y allaient sans aucune hésitation.
C’était la nuit et ni l’un ni l’autre n’avaient peur. Au bout du tronc d’arbre dans lequel ils se sont glissés les attendaient des sauvages qui avaient chacun un rôle tandis que certaines choses disparaissaient et que d’autres apparaissaient.
Mais un jour la clairière ne fut plus aussi vaste. Ni aussi claire. Celui qui faisait peur était là tout près. Prêt à être apprivoisé. Et la nuit se termina. Les deux personnages rentrèrent. Le rêve était fini.
Et je suis retournée à la première page. J’ai tout relu une seconde fois, puis encore une fois. Et j’ai chaque fois perdu mon chemin. Probablement parce que le fantastique ne me touche pas. Et qu’il est là, partout, dans Les sauvages.
J’ai compris que ce livre ne m’était pas destiné et que je n’étais probablement pas le public cible de cette aventure à mi-chemin entre le rêve et la réalité. Et qu’il valait mieux que je laisse d’autres que moi le commenter.