En vos mots 435
En ce dimanche, j’ai eu envie de vous offrir une scène qui ne ressemble en rien à celles proposées depuis l’existence d’En vos mots. Pour ce, j’ai choisi ce tableau de l’artiste Agim Sulaj.
Où vous entraînera-t-il? C’est ce que nous saurons dans sept jours, et pas avant, lors de la validation des textes reçus. D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!
Ce soir je n’ai pas le cœur à l’inquiétude
Et même si mon ciel est souvent vide d’étoiles
Mon cœur vagabonde sa douce solitude
Parc Lafontaine, quelque part à Montréal
L’automne aiguise ses crayons de couleur
Les amoureux dans la lueur du crépuscule
S’échangent des baisers porte-bonheur
Indifférents à tous les silences incrédules
À la lumière fatiguée d’un vieux réverbère
Une fille jouait les Jeux interdits à la guitare
Il y a des instants, entre beauté et mystère
Qu’on garde en soi pour savourer plus tard
Montréal se vidait comme une veine de son sang
La vieille dame assise vendait ses invendus
Il me vient encore qu’elle murmurait un chant
Enlacé de rires moqueurs et de sous-entendus
J’entends d’anciens mots dans le vide de la nuit
Tout mensonge s’efface dans le souvenir de toi
Et me dire que j’aurais pu vivre une autre vie
Parc Lafontaine, je me promène quelquefois
Comment by Armando — 16 août 2015 @ 4:29