Il est des artistes dont les créations m’émeuvent chaque fois sans que je puisse donner une raison à cela. Et est-ce si important de savoir pourquoi? C’est le cas de Catrin Welz-Stein que vous avez croisée au pays de Lali plus d’une fois.
Il y a longtemps que je n’avais partagé avec vous une carte ancienne. Et celle-ci est tout simplement exceptionnelle. Peinte à la main, découpée pour donner l’illusion d’une dentelle, elle fait partie des joyaux de ma collection grâce à Anne, qui a choisi à qui destiner certaines cartes de la collection de Sylviane, la femme de son cousin récemment décédée d’un cancer du pancréas et avec qui je correspondais. Sylviane, j’en prendrai bien soin.
Alors que je viens à l’instant de valider les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier, que je vous invite d’ailleurs à lire et à commenter, si vous en avez envie, il est temps de vous proposer autre chose à vous mettre sous la dent.
C’est sur un tableau de l’artiste Kathy Lawrence que mon choix s’est arrêté, en espérant qu’il vous inspirera. Comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc plus que le temps d’écrire quelques lignes. C’est avec plaisir que nous vous lirons dans sept jours.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.
Quand l’artiste Jaque Baker a peint ce tableau mettant en vedette ce lieu historique qu’elle affectionnait, elle n’avait aucune idée qu’il deviendrait un jour la bibliothèque de Provo et qu’elle y serait pour quelque chose. Découvrez-en la petite histoire ici.
Quand je serai vieille, je me promènerai au pays de Lali, je choisirai des dates au hasard et je redécouvrirai des textes, des livres dont je conserve un vague souvenir, des musiques qui m’ont émue, des tableaux qui m’interpellent encore. Ce sera sûrement le cas de Proserprine, peinte par Dante Gabriel Rossetti, qu’il est possible d’admirer à la Tate Gallery, toujours sur ma liste d’endroits à visiter.
La vie est pleine de surprises. Elles ne sont pas toutes agréables, mais je préfère oublier celles qui ne le sont pas pour ne conserver que celles qui me rendent heureuse. Comme cette carte postale publicitaire, envoyée de Piacenza par Monica, qui tenait à me faire découvrir la librairie qu’elle fréquente régulièrement et qui lui donne l’occasion de découvrir des écrivains et des livres qui la font voyager.