
Si février est chargé d'eau,
Le temps n'en sera que plus beau.
*toile de Paul Barthel

Il a encore neigé cette semaine, et il va tomber des flocons tous les jours, semble-t-il. Bonne raison pour ne pas trop mettre le nez dehors et regarder tout cela de la fenêtre, d’autant plus qu’il va à nouveau faire très froid d’ici la fin de la semaine.
Belle occasion de mettre en évidence quelques dictons portant sur le mois de février, mettant quelques scènes livresques et fenêtres à l’honneur, avec une pensée pour Anémone, en commençant par celle-ci signée Eduard Gaertner. Et ce premier dicton :
Février trop doux
Printemps en courroux

L’inoubliable Christopher Plummer qui tint le rôle du capitaine von Trapp – qui me le fit découvrir alors que j’étais enfant – n’est plus.
Je me rappellerai toujours son remarquable Iago à Broadway en 1982 aux côtés d’un non moins remarquable Otello interprété par James Earl Jones.
On n’oublie jamais ses 20 ans.

L’architecte autrichien Otto Wagner a laissé tant de merveilles derrière lui qu’il serait immensément long d’en dresser une liste exhaustive. Mais une chose est certaine : la ville de Vienne ne serait pas ce qu’elle est s’il n’y avait laissé sa trace un peu partout. Cet ascenseur n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de son colossal travail et de sa minutie.

Pour mon amie Sonia, toutes les occasions étaient bonnes pour trinquer! Après tout, c’est sûrement l’anniversaire de quelqu’un quelque part, avait-elle l’habitude de dire. Mais les occasions sont plus rares depuis qu’elle est rentrée en France après un séjour au Québec qui s’est un peu éternisé, pour le bonheur de tous ses amis d’ici. À quand les retrouvailles et le champagne avec elle?
Cette carte envoyée de Rimouski par Claire est une véritable invitation à souligner tous les non-anniversaires!

Le mot réalisme ne veut rien dire. Dans une certaine mesure, tout est réaliste. Il n’y a pas de frontière entre l’imaginaire et le réel. (Federico Fellini)
*illustration de Daria Nyberg

Un jour j’irai à La Hulpe. J’irai visiter le musée consacré à Jean-Michel Folon. J’irai voir cette sculpture qui a pour titre Partir. Et peut-être même avec Claire, qui m’a envoyé cette carte postale.
*photo de Thierry Renauld