Un dimanche avec Luis Sepúlveda 2

Le plaisir ou l’émotion que procure une œuvre d’art sont le fruit d’imprévisibles rencontres d’états d’âme. (Luis Sepúlveda)
*toile de Marta Crawford

Le plaisir ou l’émotion que procure une œuvre d’art sont le fruit d’imprévisibles rencontres d’états d’âme. (Luis Sepúlveda)
*toile de Marta Crawford

L’écrivain Luis Sepúlveda s’est éteint il y a quelques jours, terrassé par la COVID-19. Une bien triste nouvelles qui m’a poussée à offrir à quelques lecteurs et lectrices confinés chez eux en raison de la pandémie des citations de ce grand écrivain que je n’avais pas encore mis à l’honneur un dimanche.
Pour commencer, celle-ci, pour la lectrice du peintre Hennie Niemann Jr : La vie a suivi son cours. Un jour conflue avec un autre. Nous ne sommes rien d’autre que ce flux.

Il est évident que la main de l’homme est passée par là et que ces oursins, ces coquillages et ces étoiles de mer ont été colorés. Mais l’ensemble est si joli que je ne résiste pas à l’envie de partager avec vous cette carte postale que m’a envoyée Davida.

Coup de cœur pour cette carte postale envoyée par Sabine, mettant en vedette la mode des années 1920, une de celles qu’on désignait sous le nom de garçonnes (flappers en anglais) et du champagne. Sorte de clin d’œil à l’unique et irremplaçable Louise Brooks.

La vraie vie, nous dit Pessoa, n’est pas celle qu’on mène, mais celle que l’on invente par l’imagination. (Antonio Tabucchi)
*toile de David Tanner

Les cartes postales n’en finissent pas de nous en apprendre tout en nous faisant voyager. C’est ainsi que j’ai découvert qu’à Tokyo, on peut visiter le Musée National des Beaux-Arts de l’Occident, imaginé par nul autre que Le Corbusier.

La bêtise des gens consiste à avoir une réponse à tout. La sagesse d’un roman consiste à avoir une question à tout. (Milan Kundera)
*toile d’Édouard Vuillard

Aujourd’hui, je vous emmène à Londres, grâce à une carte postale ancienne dénichée dans un bazar. Je la dédie à Ève dont le voyage en Angleterre a été annulé. Je suis certaine qu’elle aurait aimé découvrir le Coin des poètes de l’abbaye de Westminster, où reposent ou sont honorés Robert Browning, Charles Dickens, Rudyard Kipling, Jane Austen, les sœurs Brontë, John Keats et Walter Scott, pour n’en nommer que quelques-uns.

Nous gagnerions plus de nous laisser voir tels que nous sommes, que d’essayer de paraître ce que nous ne sommes pas. (François de La Rochefoucauld)
*toile de Fabio Hurtado

Les chats savent-ils lire? C’est la question qui m’est venue en tête quand j’ai reçu cette carte postale envoyée du Wisconsin, une superbe illustration signée Kathy Clemente.