Lali

Le père Noël aurait-il déballé l’un des cadeaux qu’il transportait dans sa hotte? C’est ce que nous saurons dans une semaine et pas avant, car aucun texte ne sera validé avant dimanche prochain, comme le veut l’habitude.

Vous avez donc amplement le temps d’examiner l’illustration de Mara Cerri sous toutes les coutures afin de nous la raconter en vos mots ou de vous en inspirer pour nous raconter une histoire de Noël.

C’est avec grand bonheur que nous vous lirons la semaine prochaine. Mais, d’ici là, profitez-en pour lire les textes déposés sur l’illustration de dimanche dernier. Ils portent tous quelque chose d’émouvant en eux.

Et, bien entendu, bon dimanche et bonne semaine à tous!

Les humains sont le résultat d’un chemin évolutif d’une exquise complexité, plein de faux départs, d’impasses et d’accidents statistiques. (Carl Sagan)

*toile d’un peintre inconnu de l’école française du 18e siècle

Quelque part, quelque chose d’incroyable attend d’être connu. (Carl Sagan)

*toile de John Gilles Eccard

Dès que nous sommes en mesure de comprendre une théorie, une autre vient prendre sa place. (Carl Sagan)

*toile de Thomas de Keyser

Le 20 décembre 1996 s’éteignait Carl Sagan, astronome et vulgarisateur scientifique dont j’appréciais le scepticisme, ce qui a donné l’idée au personnage peint par R. Bonneaux (dont toute trace a disparu) de lui consacrer ce dimanche. Il a donc envoyé à ses correspondants quelques phrases tirées de ses livres à ses correspondants, notamment celle -ci :
S’il a été remarqué que quelques dauphins pouvaient reconnaitre jusqu’à cinquante mots de notre langue, aucun humain n’a jamais pu comprendre un seul mot de la leur.

Les lettres

L’arbre dans le ciel s’est tant étendu,
Emportant ton nom si haut dans l’espace
Que de lettres, hélas, je n’en vois plus trace…
Mon rêve d’amour lui-même est perdu.

Nicolau Fagundes Varela
(dans Poèmes du Brésil, choisis traduits et présentés par Bernard Lorraine)

*choix de la lectrice signée Hans Looser

L’arrière-petite-fille de notaire que je suis ne pouvait qu’être aux anges en trouvant dans sa boîte aux lettres cette carte envoyée de Lettonie.

À Carolina

Si mes yeux sont battus, grièvement touchés,
C’est que, dans ce passé défunt, j’aime à chercher
Nos souvenirs communs et tout vifs écorchés.

Machado de Assis
(dans Poèmes du Brésil, choisis traduits et présentés par Bernard Lorraine)

*choix de la lectrice d’Armand Guillaumin

Quand une telle carte vous attend dans votre boîte à lettres et que le soleil se fait rare depuis plusieurs semaines, vous vous mettez à rêver de la Grèce… Encore une fois.

N’est-il pas étrange de nous voir défendre plus farouchement nos erreurs que nos valeurs? (Khalil Gibran)

*toile de James Reid Lambdin