Joyeuse fête à tous les papas!
Et plus spécialement au mien.
C’est pourquoi je l’emmène bruncher au Vieux-Port Steakhouse.
Et plus spécialement au mien.
C’est pourquoi je l’emmène bruncher au Vieux-Port Steakhouse.
le ciel
à bout de branches
soulevé :
l’arbre en fait
offrande au vent
âme des dieux
envolée haut
tu dis : les yeux
émerveillés reçoivent
à chaque regard
le don du ciel
— ravi au bleu
Pierre Ouellet, Consolations
*choix de la lectrice de Samuel Lovett Waldo
À court de mots. Trop souvent.
Et pourtant, tant à dire. Du moins le croire, malgré le silence qui prend toute la place, malgré les mots qui se dérobent, les alinéas qui s’imposent, les petites histoires du quotidien dont on voudrait rendre compte, mais dont a échappé le fil, et qui se sont envolées.
Tant à ne pas dire, aussi. Pour éviter les drames, les interprétations, les doubles sens, tous ces regards qui détournent les phrases.
Et écrire dans sa tête, comme danse celui qui ne marche plus.
Pour que la vie ne s’échappe pas tout à fait.
*illustration d’Anton Marrast
C’est pour accompagner un poème de l’écrivaine russe Anna Akhmatova qu’elle voulait me faire découvrir que Natalia a choisi cette carte postale offrant une jolie scène livresque.
Et j’ai tant aimé lire les vers qu’elle a traduits à mon intention qu’il est fort possible que je tente de trouver un livre de cette poète que je ne connaissais pas.
Histoire à suivre?
Peut-être bien.
La toile de dimanche dernier aurait-elle laissé songeurs certains d’entre vous?
Bonne nouvelle : vous avez encore devant 24 heures avant que ne soient validés les commentaires. Soit juste assez pour cesser de songer et écrire quelques lignes.
*toile de Ron Blumberg
l’accent du chant
sur le moindre mot
ouvre la bouche
sur les silences du cœur
c’est dans
ses yeux que montrent
— d’heure
en heure — les grandes
marées de l’épanchement
retenues là —
larmes de fond
au bord de l’œil —
derrière les digues de la peur :
les bras croisés sur le regard
Pierre Ouellet, Consolations
*choix de la lectrice de Gérard Weil
On y trouve de nombreux escaliers, de véritables casse-cou en hiver, mais aussi, en moins grand nombre, quelques endroits accessibles sans monter des marches!
Ce que tu veux pour toi fais-le pour les autres. C’est ce qu’on peut lire tout le tour de la carte postale et ce, en plusieurs langues, ainsi qu’au centre, dans sa version calligraphiée par Lassaad Metoui, lequel a, entre autres collaboré avec l’écrivain Jacques Salomé.
Un envoi de Christine H., qui a su, une fois de plus, trouver quelque chose qui me plairait.
Un jeune homme connaît les règles, mais un vieil homme connaît les exceptions. (Oliver Holmes)
*toile de Tihamér Margitay