Ce que mots vous inspirent 1188
On ne lit jamais un livre. On se lit à travers les livres, soit pour se découvrir, soit pour se contrôler. (Romain Rolland)
*toile de Jean-François Segura
On ne lit jamais un livre. On se lit à travers les livres, soit pour se découvrir, soit pour se contrôler. (Romain Rolland)
*toile de Jean-François Segura
Un petit-déjeuner à l’hôtel Thon, rue de la Loi, à Bruxelles. Voici ce que nous propose Armando qui a vu les portes ouvertes et le mur couvert de livres. Ce qui lui a fait penser au pays de Lali.
Évidemment.
Le silence. Contre lui,
avec lui, les battements de coeur
trouvent refuge,
eux qui le niaient
quand il montait son mur.
Plus tard, j’ai son goût
plein la bouche.
Et je l’exhale
croyant cracher la tendresse
sans emploi.
Je n’oublie rien.
Ma voix hiberne
dans la tienne.
Jeanine Salesse, Le pont de neige
*choix de la lectrice de Berthine Marceau
Envoyée par Jianan, de Shanghai, cette carte postale où l’on peut voir un costume traditionnel chinois porté à l’occasion de certaines fêtes. Je ne sais malheureusement pas si le mélange du blanc et de l’or a une signification. Quelqu’un le saurait-il?
Nos voix baissent.
Mais laquelle des deux prend
ses distances?
La tienne
je la tiens longtemps
si je serre les lèvres.
Et quelque chose encore
embue le silence.
Jeanine Salesse, Le pont de neige
*choix de la lectrice d’Antoine Vestier
Cette jolie pile de cartes postales envoyée de Russie par Ave a eu l’heur de me faire sourire. Elle ressemble à l’une de mes piles de cartes postales à trier…
Soyez audacieux, soyez différents, mettez de côté votre esprit pratique; soyez tout ce qui est de nature à mettre en lumière un propos délibéré et une vision pleine d’imagination, contrairement à ceux qui ne prennent aucun risque, aux créatures de la banalité, aux esclaves de l’ordinaire. (Cecil Beaton)
*portrait de Cecil Beaton par Henry Lamb
Toujours en perte, sauvant
ce qui peut l’être
comme la rosée l’herbe jaunie,
je suis ta complice.
Lucide, raisonnable
autant que l’eau qui accompagne les eaux.
Sombre, intraitable
autant que celles qui débordent.
À l’étroit
sur une pierre
ébranlée par les courants.
Jeanine Salesse, Le pont de neige
*choix de la lectrice de Raymond Legueult
Nous agissons toujours sous la pression de la nécessité, mais celle-ci sait bien se cacher. Elle se cache dans l’ombre de notre ignorance. Notre ignorance de l’inconscient qui nous guide, celle de nos pulsions et de notre apprentissage social. (Henri Laborit)
*toile d’Emmanuel Stockler