Le pont de neige 2
Toujours en perte, sauvant
ce qui peut l’être
comme la rosée l’herbe jaunie,
je suis ta complice.
Lucide, raisonnable
autant que l’eau qui accompagne les eaux.
Sombre, intraitable
autant que celles qui débordent.
À l’étroit
sur une pierre
ébranlée par les courants.
Jeanine Salesse, Le pont de neige
*choix de la lectrice de Raymond Legueult









