Les vers de Nadine 4
Entre dans un poème
comme dans le bruissement d’une vague.
La sérénité creuse un sillage
derrière l’angoisse.
Un bain de musique
de son et de silence.
Nadine Ltaif, Le rire de l’eau
*choix de la lectrice de Gustave Doyen
Entre dans un poème
comme dans le bruissement d’une vague.
La sérénité creuse un sillage
derrière l’angoisse.
Un bain de musique
de son et de silence.
Nadine Ltaif, Le rire de l’eau
*choix de la lectrice de Gustave Doyen
Qui aime les pingouins, peu importe l’âge qu’il a, devrait ouvrir Opéra polaire, le très bel album d’Elke Heidenreich mis en images par Quint Buccholz, un illustrateur et auteur jeunesse dont je suis une véritable fan, entre autres parce qu’il a peint de nombreuses scènes livresques.
Il trouvera dans cet Opéra polaire, dédié à l’univers des pingouins, une histoire un peu fantasque qui risque de le faire énormément sourire. Ce fut mon cas quand je vis arriver, après la description humoristique de la vie quotidienne de ces oiseaux vêtus comme si c’était tous les jours dimanche, un paquebot venu de très loin et ayant à son bord les trois ténors. Rien de moins! Lesquels sont là pour une représentation unique de La Traviata, où Manuel Carrera tiendra le rôle d’Aldrefo, Placido Domingo celui du père et Luciano Pavarotti celui de Violetta.
Une représentation à ne pas rater! Elle nous est d’ailleurs relatée avec imagination, images magnifiques, humour et grand respect pour la musique, et tout cela au « je », la narratrice se faisant pour cette histoire autant raconteuse que spectatrice, glissant parfois hors de celle-ci pour ajouter un détail, ouvrir une parenthèse ou donner une explication, et reprenant les rênes avec un « Où en étais-je? »
Un bel album, que dis-je, un superbe album qu’il sera peut-être difficile de se procurer, car il a été publié en 2001, mais qui vaut la peine qu’on fasse pour l’obtenir le tour des endroits où on trouve des livres d’occasion — ayant pignon sur rue ou en ligne.
Titre pour le Challenge Des notes et des mots 
La carte postale d’Amsterdam que j’ai reçue il y a peu de temps a donné envie à Margalide (que je remercie chaleureusement pour ce beau cadeau) de partager avec nous quelques photos de cette ville que j’ai sillonnée en long et en large en 1985, en me promettant bien d’y revenir un jour qui n’est pas encore arrivé.
Et pour accompagner ces photos dont je vous offrirai la suite demain, une chanson de Nicolas Peyrac plus vieille encore que mes vacances aux Pays-Bas.
Aujourd’hui, c’est la cathédrale du Saint-Sauveur, à Moscou, que je vous invite à découvrir grâce à cette carte postale envoyée par Alexandra. Toute une histoire!