Lali

15 février 2013

Ce que mots vous inspirent 862

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Les mots sont toujours plus poétiques que les choses.(Alphonse Daudet)

*illustration de Grace Easton

14 février 2013

Quelques poèmes du grand Albert Lozeau 5

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Chanson grise

Puisque les branches sont nues
Tout le long des avenues,
Demeurons en la maison;
Car dans notre chambre sombre
Est prisonnière un peu d’ombre
De la dernière saison.

Puisque les fleurs sont fanées
Et sous les pieds profanées,
Demeurons en la maison;
Car dans notre chambre chaude
Comme un dernier parfum rôde
De la dernière saison.

Puisque les voix entendues
Des mésanges se sont tues,
Demeurons en la maison;
Car dans notre chambre trône
L’écho des chansons persiste
De la dernière saison.

Puisque tout périt ou pleure
Au vent flétrissant de l’heure,
Demeurons en la maison;
Car dans notre chambre grise
Le souvenir s’éternise
De la dernière saison.

Albert Lozeau, Textes choisis et présentés par Yves de Margerie

*choix de la lectrice de Patrick William Adam

Le premier amour

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:42

Dès le début, j’aurais dû me dire que le roman ne tiendrait pas la route, que tout ça allait s’effondrer comme un château de cartes. Mais j’ai pensé que je me trompais peut-être, que Le premier amour avait été tant apprécié par lecteurs et critiques, notamment par Éliette Abécassis du Figaro littéraire, que je ne pouvais pas juger l’objet au bout de cinquante pages.

J’ai donc lu le livre de la première à la dernière ligne. Même si j’ai été souvent agacée par le côté midinette et fleur bleue de cette héroïne de mon âge qui plaque tout le jour de ses 25 ans de mariage pour répondre à une petite annonce qui ne lui est peut-être même pas adressée. Une petite annonce qui va la pousser jusqu’en Italie pour retrouver l’amour de ses 17 ans.

Prière d’ajouter à ce qui précède l’incompréhension de ses filles, un arrêt pour saluer sa sœur trisomique et pour finir le plat la rencontre avec celle qui a écrit la petite annonce : la propre femme de celui qu’elle aimait quand elle avait 17 ans. C’est que celui-ci n’est plus lui-même et qu’elle ne sait plus quoi faire pour le rendre à la vie.

Si tout ça n’est pas du mélo digne de certaines émissions de télé présentées l’après-midi, je ne sais pas ce que c’est… D’autant plus que tout ça ne rime à rien, l’auteure laissant tomber ses lecteurs comme de vieilles chaussettes en leur proposant une fin des plus bâclées. Et de plus, sans intérêt.

Bref, je me suis fait avoir. Heureusement que j’avais emprunté le livre à la bibliothèque et que je ne l’avais pas acheté. C’est le seul bon côté de ce Premier amour insipide.

Vous vouliez des fleurs? 3

Filed under: Signé Armando,Vos traces — Lali @ 12:11

Quelques dernières pour compléter le bouquet gentiment offert par Armando.

J’en avais presque oublié la neige grâce à elles. Pas vous?

Ce que mots vous inspirent 861

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

C’est peu de chose un regard mais le monde y tient. (Dominique Sampiero)

*illustration signée Harrison Fisher

C’est la Saint-Valentin!

Filed under: Le plaisir des papilles — Lali @ 0:00

Je souhaite qu’on vous offre des macarons de Christophe Morel. Ils sont renversants!

Merci Cupidon! Je vais savourer les miens à ta santé!

13 février 2013

Quelques poèmes du grand Albert Lozeau 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Quand il neige sur mon pays

Quand il neige sur mon pays,
De gros flocons couvrent les branches,
Et les regards sont éblouis
Par la clarté des routes blanches
Et dans les champs ensevelis,
La terre reprend le grand somme
Qu’elle fait pour mieux nourrir l’homme,
Quand il neige sur mon pays.

Quand il neige sur mon pays,
On voit s’ébattre dans les rues
Les petits enfants réjouis
Par tant de splendeurs reparues.
Et ce sont des appels, des cris,
Des extases et des délires,
Des courses, des jeux et des rires,
Quand il neige sur mon pays.

Quand il neige sur mon pays,
C’est tout le ciel qui se disperse
Sur la montagne et les toits gris
Qu’il revêt de sa claire averse.
Sous l’avalanche de ces lis
De sa pureté nous inonde…
C’est le plus beau pays du monde
Quand il neige sur mon pays!

Albert Lozeau, Textes choisis et présentés par Yves de Margerie

*choix de la lectrice d’E. Sylvia Shaw

Marre de l’amour

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:26

Il faut que je vous dise une chose. J’ai adoré Marre de l’amour de Maud Lethielleux. Mais vraiment et pas qu’un peu. Eh oui, je l’ai dit. Ce n’est pas parce que je ne suis plus une ado que je ne peux lire des livres qui s’adressent à eux, n’est-ce pas?

Ceci, j’avoue aussi que dès le quatrième de couverture parcouru, j’étais conquise. Et une fois n’est pas coutume, le livre a été à la hauteur de son bref résumé. Marre de l’amour est un savant mélange d’humour, de psychologie et de sociologie, qui nous raconte les aventures de Pierrot, dont la vie est bien différente de celle de tous ses amis. C’est que Pierrot vit avec ses deux parents, pas une semaine chez l’un et une semaine chez l’autre, non, des parents qui vivent ensemble. Et pire : qui s’aiment. Qui s’aiment tellement qu’ils passent leur vie à se bécoter pour la moindre raison. Non mais, un peu de tenue!

Or, Pierrot voudrait bien des parents normaux, pas ces adolescents attardés qui en portent le nom. Il va donc s’employer, avec la complicité de ses amis, à faire en sorte que ses parents se séparent. Parce que, c’est simple : il en a marre de l’amour. Vraiment marre? C’est ce que vous découvrirez si d’aventure vous vous plongez dans ce roman où tout défile à la vitesse grand V.

Il faut que je vous dise une chose. J’ai adoré Marre de l’amour. Et tant pis si je me répète.

Vous vouliez des fleurs? 2

Filed under: Signé Armando,Vos traces — Lali @ 12:08

D’autres fleurs à ajouter au bouquet commencé hier par Armando. Suite demain.

Ce que mots vous inspirent 860

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent. (Coluche)

*toile de John Christen Johansen

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